jeudi 27 septembre 2018


I-QUELQUES DEFINITIONS DE L’OBJET DE LA
« SCIENCE ECONOMIQUE »

· Définition synthétique de Raymond BARRE de l’OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE
( in « Economie politique » ) :

..Il existe aujourd’hui une distinction bien établie entre les Sciences de la Nature ou Sciences physiques ET Sciences de l’Homme ou sciences sociales.
..Les premières traitent des relations entre les choses (naturelles : géologie, chimie, physique..) ;Les secondes concernent les actes de l’homme, les relations entre les hommes et les choses et les relations entre les hommes….

Les Sciences de l’homme :

- science de la population ;
- sciences sociologiques : psychologie sociale ;
sociologie des groupes ;sociologies politique,
économique, religieuse ;
- sciences géographiques ;
- sciences historiques ;
- sciences politiques ;
- L’économie politique est l’une d’entre elle, car elle est selon l’expression d’Alfred Marschal « une étude de l’humanité dans les affaires ordinaires de la vie » qui ajoute : parmi les sciences sociales : « l’économique examine cette part de l’activité individuelle et sociale qui est essentiellement consacrée à atteindre et utiliser les conditions matérielles du bien être ».
Comme toute science sociale l’économie politique est un schéma d’interprétation de la réalité concrète..

+Activité humaine et lutte contre la rareté

- La rareté : ..L’activité humaine présente un aspect économique lorsqu’il y’a lutte contre la rareté ; tout homme a des besoins..
La notion économique de besoin se distingue d’autres notions de besoins, qui font appel à des critères objectifs :
+Notion physiologique ( exemple : les calories ..) ;
+Notions sociologique ( milieu, civilisation ..) ;
+ Notion morale ( utilité et inutilité, jugements de valeurs..) .
Or les besoins de l’homme sont illimités et les moyens que l’homme à les satisfaire sont limités !
Faute de pouvoir tout avoir à la fois, et tout faire en même temps, l’homme doit effectuer des choix. Pour atteindre un tel objectif, il est contraint de sacrifier d’autres fins (acheter quelque chose et pas d’autres) : tout choix est donc assorti d’un sacrifice, d’un coût que l’on nomme : coût d’opportunité : Rareté des moyens, choix entre les fins, coût, telles sont les trois idées qui permettent de comprendre l’essence de l’activité économique..

+ Le processus de l’activité économique

Le processus par lequel s’effectue la lutte contre la rareté peut s’analyser de la manière suivante : les sujets économiques ressentant des besoins, cherchant à améliorer leur condition en procédant à des actes de production et d’échange portant sur les biens et les services ; ces biens et services sont finalement destinés à la consommation.
- L’analyse économique des besoins repose sur la loi d’intensité décroissante, ou loi de saturation des besoins ;
- Les actes de production consistent à combiner les facteurs naturels de l’outillage et des services destinés à être consommés ;
La production comprend des opérations de transformation et des opérations de transport des ressources économiques.
On peut distinguer deux catégories de biens et de services :
-les biens et services de consommation ou finaux ;
-les biens et services de production ou indirects ( outils, machines) destinés à être utilisés au stade de production, à fournir des biens de consommation..

+Les actes d’échange : 


Sont ceux par lesquels les individus se fournissent mutuellement les biens et services capables de satisfaire leurs besoins respectifs
Les échanges seront plus ou moins complexes suivant le degré de spécialisation des activités. Le monde moderne a vu se développer une Division de travail qui a accru les échanges. Ils sont facilités par l’usage de la monnaie etc.
+ La consommation : accomplit la satisfaction des besoins.
L’analyse de l’activité économique nous permet de présenter une définition de la science économique qui tienne compte de diverses notions évoquées :

La science économique est la science de l’administration des ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l’aménagement de ces ressources ; elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités..

· François PERROUX :


+La science économique, comme toute science, tende-t-elle à une connaissance générale et valable pour toutes les époques et pour tous les lieux, ou comporte-t-elle seulement une série de connaissances d’ordre historique, spécial et concret, valables pour certains milieux à l’intérieur de certaines limites de temps ?
+La science économique, comme toute science est elle à la base de connaissance indifférente au sens scientifique du mot, ou implique-t-elle une forme de connaissance qui inclut un jugement de valeur et par conséquent une règle d’action ?
Trois «conceptions maitresses» de l’activités économique suivant F. Perroux :
1- ..Les uns, qu’ils l’avouent ou non, développent une CONCEPTION MECANISTE des phénomènes économiques. Ils voient dans l’activité économique comme un ajustement de quantités de biens et de services sous une forme qui est celle des prix ( les analogies sont empruntées à la mécanique : équilibre stable ou instable ..
C'est-à-dire un ajustement de quantités de biens, de produits et de services en nombre indéfini, comme un équilibre entre de millions d’offres partielles qui, finalement, entrent en correspondance sous l’action des prix et du marché.
Ces auteurs porteront attention aux effets de l’activité humaine rendue objectivement observable par le marché beaucoup plus qu’à l’homme lui-même..(exemple de WALRAS en France et de PARETO en Italie ).
2- D’autres économistes prennent une CONCEPTION ORGANIQUE ou ORGANICISTE des faits qu’ils ont à étudier. Ils voient dans l’activité économique le jeu de diverses fonctions qui s’accomplissent pour satisfaire les besoins d’un organisme social ( les analogies sont empruntées cette fois aux sciences biologiques : fonctions, organes, accomplissement physiologique ou pathologique de la fonction..) : exemples de REDBERTUS en Allemagne, SCHAEFFLE en Autriche, WORMS R. en France, MARSHAL en Angleterre..
3- Enfin d’autres économistes, ont de l’activité économique une CONCEPTION HUMAINE ..

· Paul SAMUELSON :


La première définition de la science économique moderne, consiste à décrire, à analyser, à expliquer et à mettre en corrélation les évolutions de la production, de l’emploi, des prix et des phénomènes analogues..
De telles descriptions sont intégrées dans un modèle systémique, et --c’est ce qu’il faut entendre par « analyse authentique ».
Nous ne saurions espérer rivaliser de précision avec certaines des sciences physiques ( chimie, biologie astronomie..), mais nous nous contenterons essentiellement d’ » observer », tout en essayant de déterminer la véritable direction générale des causes et des effets..
-L’économiste doit cultiver l’art d’observer avec objectivité et détachement les choses comme elles sont, en faisant abstraction de ses préférences et de ses répugnances..
-Il n’existe dans une situation économique donnée, qu’une seule réalité valable qu’il est difficile de discerner et d’isoler..
-Il n’existe pas une théorie économique à l’usage des républicains, et une autre à l’usage des démocrates, ni une autre à l’usage des ouvriers et une autre à l’usage des patrons…Comme il est possible de se mettre d’accord sur les principes économiques de base concernant les prix et l’emploi.. Cela ne signifie nullement que les économistes soient toujours d’accords en matière de politique économique ;
-De même que Galilée, Newton et Einstein ont révolutionné la perception des phénomènes physiques, Smith, Marshal et Keynes, ont transformé la façon de concevoir les phénomènes économiques..

II- VOCABULAIRE ECONOMIQUE ET FINANCIERE

· Actualisation :

L’ actualisation suppose obligatoirement quatre paramètres :
* Le temps : Il s’agit de ce qui est choisi ou évalué dans la durée ;
* Le présent : rapporter au présent ce qui est étalé ou évalué dans la durée et donc dans le futur ;
* Le futur : l’existence de la chose évaluée ou choisie qu’il faut ramener au présent se passe dans le futur, ou qui n’est disponible que dans le futur ;
* Le taux : le paramètre qui permet de rapporter ce qui est disponible dans le futur pour le ramener au présent est le taux.
L’ actualisation est l’opération qui consiste à rapporter au présent ( définir la valeur actuelle) des choses qui se déroulent dans le futur ( ou somme disponible dans le futur) nécessitant donc un indicateur qui est le taux ( taux d’actualisation)
Une somme de 250£ aujourd’hui a une valeur au taux de 5% de 250 £ + (250£ X 5%) ; 250£ + (1+5%) l’année suivante ; La deuxième année vaudra 250£ (1+5%)² c'est-à-dire pour nème année vaudra : 250(1+5%)n (puissance n) ;
Inversement, une somme qui vaut 250 $ l’année suivante vaudra aujourd’hui :
250 X 1 = 238,09
(1 + 5%)
Ainsi dans n années, une somme de 250 dollars, vaudra dans le présent au taux de 5% :
250 X 1_____
(1 + 5%) n
Il s’agit d’une préférence pour le présent mesuré par un taux

· Appareil productif :

L’appareil productif d’un pays est généralement défini comme la combinaison des éléments exprimant la capacité à créer des richesses et qui servent de critère de comparaison entre nations dans le cadre de la concurrence , à savoir :
 Les éléments humains ( niveau de formation, expériences et savoir-faire accumulés, maitrise des techniques, efficacité dans les relations sociales, sociales, économiques etc.) ;
- et les éléments matériels ( appareil productif, en biens d’équipement dont disposent les entreprises, degré de spécialisation sectorielle, ressources en énergie et matières premières etc.

 balance des capitaux, balance monétaire, balance commerciale,..)

- Balance des paiements :

 Etat d’échanges internationaux (importations –exportations) entre deux nations ou entre une nation et le reste du monde exprimé en unité monétaire internationale ( par exemple le $) ;
Il peut refléter un excédent de la balance commerciale (exportations Supérieures aux importations) ;
Comme il peut donner l’état d’un déficit de la balance commerciale (importations Supérieures aux exportations) ou momentanément un équilibre de la balance commerciale (exportations = importations ).
La balance des paiements est composée de ( une combinaison de ) :
+ la balance commerciale ( échanges de marchandises) ;
+ La balance des services (gains réalisés de part et d’autre des services ( balance des services ), tels que les dépenses à caractère touristique, dépenses des ressortissants étrangers dans chacun des pays concernés, produits de location d’un bien appartenant à un étranger,, services de transport , d’assurances etc.) ;
+ La Balance des capitaux ( mouvements de capitaux à moyen et à long termes d’origine publique ou privée )
+ La balance monétaire ( avoirs de change et règlements des soldes)
En résumé l’état réel de la balance des paiements, est reflété par la tenue d’une sorte de bilan qui donne les résultats éventuels suivants :
Si l’ensemble des soldes des balances ( marchandises et services +solde des capitaux ) est supérieur à zéro, on conclut qu’il s’agit d’un solde excédentaire de la balance des paiements ; et dans le cas contraire, cet ensemble donne un solde inférieur à zéro, il s’agit donc d’un solde déficitaire de la balance des paiements. Les mouvements monétaires servant logiquement de règlement des soldes favorables au pays concerné.

· Bien économique :

On peut distinguer deux sortes de définition, l’une est théorique et générale et l’autre est conçue dans le cadre de la Comptabilité Nationale ou d’institutions nationales d’établissements des statistiques officielles.
La première distingue les biens de production ( outils de production), susceptibles d’engendrer la production d’autres biens consommables ;
La seconde distingue trois catégories de biens :
-Ceux destinés à la satisfaction des besoins du consommateur final ;
-Ceux qui sont considérés comme des entrants dans le processus de production ( produits intermédiaires) ;
-Ceux qui servent à produire des biens de consommation, dont la durée de vie est supérieur à un an, tels que les moyens de transports, machines etc.. dits biens d’équipement

· Bourse :

Le concept de la bourse en tant que système de détermination des prix, (surtout des actions et des obligations ) conformément aux variations de l’offre et de la demande, revient aux théoriciens de la pensée économique classique, ayant largement contribué au développement et à l’expansion de la libre entreprise au sein du capitalisme libéral. ;
Le marché financier ou bourse des valeurs est le lieu de négociation des actions et des obligations, alors que la bourse des marchandises concerne les valeurs des matières et produits..

- La bourse s’inscrit dans la logique de développement des sociétés ( sociétés anonymes en particulier) en actions, c'est-à-dire dont le capital apporté par les actionnaires est divisé en actions ( titres de propriété), qui leur donnent droit aussi bien à leur part des dividendes, qu’à un droit de regard sur l’évolution et la gestion de l’activité de l’entreprise concernée.
Les opérations d’achat et de vente des actions sont ainsi facilitées par la bourse, en tant que système (marché ) fiable et hautement contrôlé.
-Quant aux obligations, elles sont des titres qui expriment des fractions d’une créance, émise par l’entreprise ayant opté pour un emprunt placé ainsi auprès d’un large public. Le remboursement de la somme avancée donne droit aux individus acquéreurs à un produit calculé au taux fixe à une échéance déterminée ou de les vendre en bourse ; dans le cas d’obligations convertibles en actions , les acquéreurs ont la possibilité de les convertir en actions.
- Les parts des fonds de placements ( les SICAV) : Les SICAV (société d’investissement à capital variable) sont des sociétés spécialisées dans la gestion des portefeuilles des titres, dont l’actif est constitué d’actions et d’obligations, qui peuvent mettre en vente leurs titres acquis par des particuliers.
Acquérir une part de placement , c’est avoir un droit sur le portefeuille géré par l’organisme financier ( la banque ) créateur de ce fonds de placement (FCP). Les SICAV et les PCP, forment les OPCVP ou organismes de placements collectifs en valeurs mobilières en tant qu’institutions spécialisées dans la gestion collective de l’épargne.
Il est à préciser que toutes les opérations en bourse, sont assurées par des intermédiaires responsables de la régularité de la détermination des cours, tout en ayant une sorte de monopole de la négociation des valeurs ; il s’agit d’agent de change qui sont des officiers ministériels dont les revenus sont calculés sur les opérations réalisées.
En France, ces fonctions d’agents de change sont remplacées en 1988 par des sociétés de bourse dont le capital est accessible aux institutions financières, ainsi l’ensemble des marchés boursiers est géré par la société des Bourses françaises.
Pour les places boursières internationales,, voir :

- NYSE-EURONEX ;
- NYSE
- NASDAQ
- KKEL 225
- SBF 250
- SBF 120
- DOW JON

· Bulle spéculative

C est un « modèle » de comportement spéculatif ( à la hausse ) des spécialistes ( ou agents) du marché de changes, particulièrement dans le cas d’une devise surévaluée, et lorsque le prix d’un actif ( d’une devise ) s’écarte durablement du prix d’équilibr

· CAC 40 : 

 Principal indice boursier du marché officiel de la bourse de Paris L’indice est composé de 40 valeurs mobilières du marché à règlement mensuel, parmi les plus importante et les plus actives

· DOW JONES : 

 Principal indice boursier de New York, au même titre que CAC 40 réunit les 30 vedettes du New York Stock Exchange à Wall Street

· DOW JONES GLOBAL INDEX : 

 Cet indice de DOW JONES & Compagny regroupe les 50 plus importantes multinationales mondiales

· EURONEXT : 

 Bourse européenne, issu de la Fusion des bourses de Bruxelles et d’Amsterdam et de Paris (ParisBourse SBF )en fusionnant au sein d’AURONEX

· NYSE-EURONEXT

En 2007, La bourse européenne d’AURONEXT et la bourse de New-York ont fusionné pour former NYSE-EURONEXT ;

· Indice boursier : 

 Moyenne pondérée des cours d’un ensemble de valeurs mobilières

· Institutions Bancaires et financières en France et en Europe

A- En France : 

Il faut préciser que la France s’intègre à la zone Euro depuis le début de l’année 1999, elle est donc soumise aux autorités monétaires de l’Europe (Système européen des banques centrales : SEBC) et par conséquent à sa politique monétaire unique.
- Les établissements de crédit, qui ont l’attribution, toute activité de banque à la disposition du public ( réception de fonds et gestion des services liés aux paiements et aux opérations de crédit ).
Sont considérées comme établissements de crédit : Les sociétés de crédit-bail, le Crédit foncier, la Caisse de d’équipement des petites et moyennes entreprises, la Caisse de crédit municipal etc.
l’ensemble des établissements de crédit sont gérées dans le cadre des dispositions de la loi 1984)
- Les entreprises d’investissement : qui ont l’attribution de gérer et de fournir différents services d’investissements, de gestion de portefeuilles etc., conformément à la loi 1996 ;
- Les OPCVM (Organismes de Placements Collectifs en Valeurs Mobilières) qui ont comme attribution la gestion collective de l’épargne. Ils sont constitués des SICAV (Sociétés d’Investissements à Capital Variable) et des FCP ( Fonds Commun de Placement ).
- La Caisse de Dépôt et de Consignation (non soumise
à la loi 1984);
- Les Compagnies d’assurances ( non soumise à la loi
1984)

B-Institutions et Autorités monétaires européennes

a-Trois grandes instances :
Les trois grandes structures fonctionnelles qui
partagent le pouvoir en Europe sont :
1- Le Parlement européen dont les députés sont élus
démocratiquement représentatifs de chacun des pays ;
2- La Commission européenne, dotée d’un Président
de la Commission (actuellement Mr J. E. Barroso) et
de 27 Commissaires spécialisés et représentant
chacun un pays.

Les Commissaires sont des véritables «super-
ministres» qui détiennent de larges pouvoirs, et qui
jugent, contrôlent et supervisent les politiques
économiques et financières nationales des différents
pays, en vue de sauvegarder l’orientation des
politiques européennes communes.
Les Commissaires les plus redoutables et qui
conditionnent et sanctionnent même les politiques
nationales sont : Le Commissaire à la concurrence,
le Commissaire au commerce, le commissaire à la
justice ..
Les politiques nationales doivent s’incliner devant les
décisions et les orientations économiques et financières de
l’Union

3- La Banque Centrale Européenne ( BCE )

b-Autorités monétaires :

La zone Euro suppose l’intégration de l’ensemble des pays membres de l’Union Européenne à la gestion monétaire telle qu’elle est définie par les Autorités monétaires européennes, à savoir principalement le SEBC (Système Européen des Banques Centrales), constitué de la BCE (Banque Centrale Européenne) et les B C N (Banques Centrales Nationales).

La direction du SEBC est définie essentiellement à deux niveaux :
- une direction centrale de six membres ( dont un président et un vice président) qui sont nommés pour huit ans non renouvelables par les chefs d’Etat des membres de l’Union ( le Directoire ) ; il est chargé de gérer en permanence la politique monétaire.
- Aux membres du directoire s’ajoutent les gouverneurs des BCN pour former un Conseil des gouverneurs, qui a l’attribution de définir la politique monétaire générale de la zone euro
Depuis 1992, on a instauré une séparation de l’autorité politique ( les gouvernements nationaux) de la gestion monétaire, c’est à dire une indépendance des autorités monétaires ( BCE et BCN ), ce qui constitue l’une des innovations historiques à l’échelle européenne du fameux traité de Maastricht.
La politique monétaire c’est d’abord toutes les actions des autorités monétaires européennes qui consistent à stabiliser les prix, en contrôlant continuellement l’évolution de la masse monétaire, de façon à assurer une croissance qui atténue suffisamment et maitrise l’inflation (maintien d’un taux d’inflation stable et modéré) et donc à créer les conditions de plein emploi..

· KKEL 225 : 

 Réunit les 225 plus grandes capitalisations de la bourse de TOKYO

· L’AMEX (American Stock Exchange):

 Est le second marché de la place

· Marché financier : 

 Marché des capitaux à long terme par opposition au marché monétaire qui accueille les capitaux à court et à moyen terme. Marché des valeurs mobilières et des produits dérivés des valeurs mobilières

· NASDAQ : 

 C’est d’abord une bourse électronique créée en 1971, système de cotation Automatique (Automated Quotations, d’où la NASDAQ), a permis aux opérateurs d’intervenir directement et à distance sur le marché ; il existe un NASDAQ JAPON, un NASDAQ CANADA, un NASDAQ Europe basé à LONDRES sont tous interconnectés pour former une place de marché en cotation continue

· NYSE : 

 Bourse américaine de New-York, qui a fusionné avec la bourse européenne EURONEXT en 2007, pour donner naissance à NYSE-EURONEX

· OPCVM : 

 Deux catégories d’ OPCVM :
Les SICAV et les ECP. Les OPCVM sont des organismes dont l’objet est de placer de façon diversifiée dans des valeurs mobilières, les fonds recueillis auprès du public.
Quand le public achète une part d’OPCVM, il achète
un placement diversifié sur un grand nombre
de valeurs mobilières dont la valeur dépend de la
valeur des titres sous- jacents.
·Prime d’émission : Montant représentant, dans le cadre d’une augmentation du capital par apports en numéraire, l’excédent du prix demandé pour acquérir le titre sur la valeur nominale de l’action ou de la part.
· Prime de remboursement : Différence entre le prix de remboursement et le prix d’émission d’une obligation
· SEBC (Système Européen des Banques Centrales) +BCE (Banque Centrale Européenne) et les BCN (Banques Centrales Nationales) : voir institutions européennes

· SICAV : 

 Sté d’investissement à capital variable. Les SICAV sont des OPCVM
Ils sont des sociétés anonymes dont le capital varie en fonction des souscriptions et des retraits des actionnaires. Les actionnaires sont des épargnants et des entreprises qui souhaitent placer des fonds dans un portefeuille diversifié de valeurs mobilières.
L’acquéreur d’une part de la CICAV acquiert une quote - part d’un grand nombre d’actions et/ou d’obligations choisies par le gestionnaire de la SICAV, en général une banque.
· SBF 120 : Société de Bourse Française : regroupe les 120 valeurs les plus actives ( y compris CAC 40 ou les 40 valeurs complétés de 80 autres valeurs qui constituent elles même le SBF 80. Le CAC 40 est plus représentatif, en ce qu’il pèse 90 % dans cet indice.

· SBF 250 :

 Il intègre les 120 valeurs du SBF 120, complété de valeurs choisies selon des critères sectoriels ; il est l’indice le plus représentatif de l’évolution de la place de PARIS
Le SBF 250 est constitué de secteurs retenus suivants : Assurances, automobile, autres biens de consommation, banques, biens d’équipement , BTP, communication , diffusion, publicité, construction, construction mécanisée, crédit spécialisé..

· Système monétaire international ( S. M. I. )

( Pour plus de détails sur l’évolution du S.M.I.,

Cadre des relations financières internationales en matière de mouvements des capitaux, d’investissements et d’échanges en général entre les Etats etc.
Vue l’importance de la monnaie dans les échanges internationaux, il y’a nécessité de réguler sa création et ses échanges, supposant donc des règles et des institutions qui permettent d’assurer cette régulation.
- l’étalon or (Gold spécie standard) : l’or a un double rôle de monnaie de change externe et interne, ce qui revient à dire que chaque monnaie se définit en or au moyen d’un taux de change dans les transactions.
- Gold exchange standard : système qui permet le paiement des transactions en or et en devise.
- Bretton Woods : Après la deuxième guerre mondiale, c’est l’entrée en force du Dollar devenu monnaie d’échange internationale à Bretton Woods en 1944. Le dollar est évalué par rapport à l’or sur la base d’une once d’or pour 35 dollars, alors que les autres monnaies devraient garder une parité fixe. Seule une marge de variation de 1 pour cent est tolérée dans l’échange d’une quantité de monnaies contre une unité de monnaie étrangère.
Pour permettre aux Etats d’assurer la stabilité de leur taux de change et de règlementer les relations financières internationales, une institution fut créée, il s’agit du Fonds Monétaire International (F. M. I.), au même titre que la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (B. I. R. D.) en tant que bailleur de fonds

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