mardi 21 août 2018



Les enjeux à l’échelle mondiale de nouvelles technologies sont complexes et fonctionnent de plus en plus efficacement comme moyens sophistiqués de contrôle, d’espionnage, d’infiltration et de maîtrise de l’espace médiatique et territorial ;

1°- Nouvelles Technologies d’Information et de Communication combinées aux techniques de géo-localisation

Trois niveaux de maîtrise et de contrôle sont mis en œuvre pour les détenteurs des pouvoirs politiques et sécuritaires dans le monde :
*-Technologies d’Information et de Communication (système d’infiltration et d’écoute grâce à la téléphonie mobile et la connexion Internet)
*-Technologies informatiques de la Cyber-attaque, de la Cyber-guerre et de piratage (grâce aux opérations d’infiltration et à l’élaboration des puissants virus)
*-Technologies de géo-délocalisation (contrôle systématique de l’ensemble de l’espace du globe grâce au satellites) :
Après le GPS américain qui prédomine le paysage spatial (au double niveau militaire et civil), les Européens ont pu élaborer leur propre système de géo-localisation dit Galliléo (relancé le 12 décembre 2016) ainsi que les Russes qui ont élaboré leur système satellitaire dit Glonass, alors qu’on assiste au développement du système satellitaire chinois dit Beidou.

2°-Procédés de simulation et de désinformation

L’investissement dans la technologie numérique et informatique a triplé depuis le coup du 11 septembre 2001 aux Etats Unis, dépassant en 2013 les 94 milliards d’euros, alors qu’il est estimé à 15 milliards en Europe !
-Si l’ I. E. (Intelligence Economique) est un ensemble de techniques permettant de percer la confidentialité des informations grâce à un personnel spécialisé en gestion informatique tout en ayant une maîtrise des technologies avancées, la Sécurité Economique (S. E.) a besoin de spécialistes en Sécurité Informatique en vue de protéger les secrets de gestion et d’innovations technologiques ..Ils sont indispensables pour une Nation ou une Entreprise qui cherche à s’intégrer efficacement au nouveau marché mondial des technologies de pointe imposé par la mondialisation accélérée (engendrant de nouvelles révolutions technologiques et informatiques) de ce début du 21ème siècle !!
-L’Intelligence Economique (qu’il ne faut pas confondre avec l’espionnage industriel), s’impose à tous les pays industrialisés développés et aux pays dits émergents à l’ère de la mondialisation (interconnexion informatique), des nouvelles révolutions numérique et technologique (technologies d’information, technologies de communication, intégration de la technologie numérique à la recherche médicale en l’occurrence)
+Il s’agit de programmes hautement efficaces de formation et d’action, par le biais de participation active aux grands salons, de l’internet, du drainage à distance des secrets d’innovation technologiques, telles que les nouvelles techniques d’exploitation de la cyber-guerre, de la cyber-attaque et de la cyber-défense..
+l’ I. E. engendre un coût, car elle nécessite la mise en place d’une Equipe dotée d’une formation multidisciplinaire et linguistique, capable d’accéder efficacement à la documentation et aux outils de travail (actions d’infiltration) porteurs d’informations précieuses dans le domaines des technologies avancées et hautement protégées..

3°)Les nouvelles options de développement durable des pays dit émergents au stade de la mondialisation

-La Mondialisation économique et la globalisation financière engendrent de nouveaux enjeux complexes dans les relations d’échange internationales qui se combinent aux nouvelles révolutions technologiques liées à l’Intelligence économique-I.E.- et à la Sécurité Economique –S.E-.) et à la course vigoureusement engagée (entre les anciens pays industrialisés et les pays émergents) pour le recensement rationnel des compétences hautement rémunérées en vue de leur affectation optimale aux nouvelles méthodes de gestion à haut rendement et au moindre risque.
Contrairement à un grand nombre de nations anciennement colonisées, certains pays ont pu s’intégrer efficacement dès le début des années 1980 à la mondialisation en optant pour de nouveaux modèles de développement formant aujourd’hui les économies en phase de «démarrage- rattrapage» (pays émergents),
-La promotion des «technologies de compétence» bien ciblées génératrices de valeur et de richesse et la maîtrise réelle des T. I. C. (Technologie d’Information et de Communication), ont engendré inéluctablement la montée en puissance des pays émergents ( la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique) et des «quatre dragons» de l’Asie (Corée du Sud, Taiwan, Hong-Kong, Singapour), qui avaient pu dépasser les vieux schémas de développement dépendant pour une intégration rationnelle et maîtrisée dans la mondialisation..
La montée en puissance des pays émergents (détenteurs de volumes colossaux d’argents en raison de la forte augmentation de leurs exportations contribuant ainsi à la réduction des inégalités entre nations), annonce pour la première fois dans l’histoire du capitalisme, la fin de la domination économique occidentale sur le monde et particulièrement l’amorce de la fin de la suprématie des Etats-Unis et de sa grande influence tout au long du 20ème siècle sur l’économie internationale.
-Les Etats du sud (exportateurs du pétrole, de gaz et autres matières premières) détenteurs des «fonds souverains» (Fonds étatiques issus d’excédents monétaires ou excédents de la balance courante et gérant des actifs financiers à long terme) et initiateurs des «fonds d’investissements , s’imposent de plus en plus en tant que décideurs économiques à l’échelle mondiale
-Parmi les pays émergents, certains pays ne se sont pas contentés uniquement d’user de leurs excédents financiers («fonds souverains» et fonds d’investissements») pour s’ériger en véritables décideurs économiques et financiers dans le monde, mais ils ont opté pour :
*Une réelle maîtrise des hautes technologies définies comme moyens et objectifs de leurs politiques économiques de développement durable.
*Une politique d’influence pour financer les dettes publiques des Etats surendettés ;
*La prise du contrôle des actifs les plus pertinents des industries avancées en état d’effondrement et de crise au sein des pays occidentaux ;
*La volonté soutenue de bénéficier des transferts réels de technologies dans leur relation avec les pays anciennement développés et industrialisés comme condition d’accès à leurs marchés .
ces pays (en l’occurrence la Chine et l’Inde ) ont réussi à maîtriser leur intégration dans la mondialisation en abandonnant dès les années 1980 les politiques de substitution aux importations pour développer une politique de valorisation des exportations dite d’ouverture contrôlée qui leur a permis de dominer et de maîtriser les industries de base ( chimie lourde, bien d’équipement, sidérurgie, chantiers navals ), ouvrant la voie à la production des biens de large consommation mondialisés (informatique, automobile, technologie numérique etc.)
Cette politique dite de «valorisation des exportations» et de maîtrise technologique » est fondée sur :
*le recours aux technologies avancées étrangères en créant un environnement favorable aux multinationales qui leur a permis de bénéficier des transferts technologiques et d’acquérir des brevets d’invention et des licences étrangères;
*l’ouverture sur le marché des capitaux pour consolider les investissements, relancer la croissance et assurer le développement des produits manufacturés ;
*l’expansion du marché intérieur (modèle entretenu de développement) ;
*l’émergence d’une classe moyenne en raison de la répartition égalitaire des ressources ;
*des capacités de financement des projets industriels en raison de la consolidation de l’épargne intérieur et du recours au financement contrôlé extérieur.
Or malheureusement un grand nombre de PED n’ont pas pu développer une gestion maitrisée de leur intégration dans la mondialisation et demeurent prisonniers des aspects sociopolitiques des politiques étatiques adoptées dès l’indépendance caractérisées par l’absence d’industrialisation (industrie «industrialisante» et de maîtrise des hautes technologies) génératrice et créatrice de richesses, l’étroitesse du marché intérieur et le prolongement du processus de désarticulation économique et des aspects structurels du sous-développement..

Quintessence Connaissance Tolérance 2018 Copyright. All rights reserved. Designed by رواد المعلوميات