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dimanche 3 mai 2020
Culture, langue, histoire amazighe BIBLIOGRAPHIE essentielle et générale
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I- SITES ET ESPACES INTERNET (documents Google et sites privés)
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II- Bibliographie générale
· Salem CHAKER,
- « Berbères aujourd’hui » - L’Harmattan, Paris, 1989.
- Linguistique berbère, étude et syntaxe de diachronie – Paris Louvain 1995
- Textes en linguistique berbère (introduction au domaine berbère) – Editions du CNRS 1984
* Mohamed Chafik :
- « Aperçu sur trente-trois siècles d’histoire des Amazighs », 1989, Alkalam, Mohammedia.
- [al-Muʿjam al-ʿArabi al-Amazighi (المعجم العربيّ الأمازيغيّ )= « Dictionnaire arabe-amazighe », tome 1 (1990), tome 2 (1996), tome 3 (1999), Académie royale du Maroc.
- «Pensées sous-développées», 1972, Librairie-papeterie des écoles, Rabat.
- «Pour un maghreb d’abord maghrébin» : centre Tarik Ibn Zyad – Rabat 2000
· Encycloplédie berbère, Edisud, Aix-en-Provence.
· Annuaire de l’Afrique du Nord, Aix-en-Provence.
· *Bibliographie : grammaire amazighe, ou comment écrire en amazigh :
1-) Fatima Sadiqi : «Grammaire du berbère» – Editions L’Harmattan – 2000
2-) Michel Quitout : «Grammaire berbère, Rifain, Tamazight, Chleuh, Kabyle» - Editions L’Harmattan – 1997
3-) Mohamed Chafik :
*« Quarante-quatre leçons en langue amazighe »,
1991, Édition arabo-africaine, Rabat.
* « Le dialecte marocain : un domaine de contacte
entre l’amazigh et l’arabe », 1999, publication de
l’Académie marocaine, Rabat.
* «La langue tamazight et sa structure linguistique»,
2000, Le Fennec, Rabat.
4-) Mokrane Chemim : « Essai de grammaire
berbère »- L’Harmattan -2018
5-)Gaya Hamimi : Grammaire et conjugaison amazigh - Broché – 1 janvier 1997
6-) Lahcen Oulhaj : « Grammaire du Tamazight, éléments pour une stardisation» - 2007- Centre Tarik
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• Ibn Khaldoun. « Histoire des Berbères » (Editions Geuthner 1999). Un livre monumental de l'historien maghrébin et une référence indispensable.
*Maurice Dray : «Dictionnaire berbère-français », dialecte des Ntifa- L’Harmattan – 2001
* Mohamed Akli Haddadou : «Le guide de la culture amazighe»- Editeur : France-Méditerranée - 2002
* Mokrane Chemim : «Dictionnaire français-tamazigh / Tamazigh-français»- L’Harmattan – 2018
• Gabriel Camps. « Les Berbères : mémoire et identité » (Actes Sud 2007). Livre classique, Simple, rigoureux et érudit.
• Henri Terrasse : « Histoire du Maroc » (Frontispice 2005). .
• Abdellah Laroui : « Mojamal Tarikh Al Maghrib » (Centre culturel arabe 2007). Dans la partie sur l'histoire du Maroc avant l'islam : une critique sévère de l’idéologie colonialiste sur la question berbère
• Charles-André Julien. « Histoire de l'Afrique du Nord »- (Payot 1994). Une incontournable référence sur le Maghreb écrit par un grand historien.
• Michel Abitbol. « Histoire du Maroc (Perrin 2009). Didactique, intègre une analyse de l'histoire juive du Maroc ».
· Michel Rivrain : « Les Berbères et leur histoire en quelques pages: Une civilisation censurée » –Broché 2015
· François Decret, Mhamed Fantar : « L’Afrique du nord dans l’histoire : Des origines au V siècle »
Edition : Payot - Année : 1981
· Youcef Zirem : « HISTOIRE DE KABYLIE » – Poche - avril 2013
· Le Guen, Laurence et Raphaële Lennoz : «Kahina, reine des Berbères» - Broché – 2019
· Gisèle Halimi : «la Kahina» – POCKET 2009
· Henri Brasset : «La culture des grottes au Maroc» – Editions du Jasmin 2004
· Eric Fottorino : “Berbères” – chez Phillipe Rey 2012
· Cedric Liano : “Amazigh” - Steinkis Editions 2014
· Chérif Arbouz : «Ecrire l’Amazigh, Vers une langue et une grammaire unifiées»- Editions Upblisher – mai 2016
· Malika Halbaoui : «Contes berbères» – Seuil 2016
· Makilam : «Signes et rituels magiques des femmes kabyles» - Broché 2011
· Tassadat Yacine et Mouloud Mammeri : «Ethnologie berbère» – Broché 2019
· Lucienne Brousse : « Beauté et identité féminine : les tatouages féminins berbères des régions de Biskra et de Touggourt » - Editions Dar Khettab 2015
· Bernard Lugan :
1°) «Histoire du Maroc» (Perrin 2000).
2°) «Histoire des Berbères, des origines à nos jours. Un combat identitaire plurimillénaire» – Broché 2016.
3°) «Histoire de l'Afrique des origines à nos jours»- Broché – 28 janvier 2009
Bibliographie Mohamed ben Abdelkrim Alkhattabi
· Pierre Dumas, «Abd-el-krim», Éditions du bon plaisir, 1927, Toulouse
· Abdelkrim, Mémoires d'Abd el Krim, recueillis par J. Roger-Mathieu, Librairie des Champs Élysées, Paris, 1927, 244 p.
Mimoun Charqi, -«L'Émir guérillero», Collection Histoire et lectures politiques, Rabat, 2003
- «Armes chimiques de destruction massive sur le Rif» –Histoire et Lectures Politiques-
· ŒUVRES DE MEHDI BENCHABANE
- «Abdelkrim al Khattabi et la guerre du Rif -1882-1963»
- «L'Emir abdelkader face à la conquete française de l'Algérie» –Librairie CHAPITRE
- «L'épopée sanglante des rebelles du Rif marocain. La révolution d'Abdelkrim. Zakya Daoud: Abdelkrim. Une épopée d'or et de sang». Paris
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Sort, statut et enseignement de la langue amazighe après l'indépendance (TITRE V) :
Au fil du temps (période de l’indépendance), «l’amazighophobie s’est presque érigée en doctrine d’Etat» (Mohamed Chafik -محمد شفيق)
1°) Première étape de l’indépendance : Maintien délibéré du caractère dialectal et euphémique de la langue amazighe
Les dirigeants du nouveau pouvoir issu du coup institutionnel de 1960, ne se sont pas contentés de la décapitation des mouvements de l’Armée de Libération (جيش التحرير) à dominanté berbère, mais ils ont délibérément mis en œuvre une politique linguistique d’arabisation qui exclut toute visibilité de la langue amazighe (considérée longtemps jusqu’au début de 2011 comme simple dialecte) au double niveau de l’enseignement et de l’espace médiatique, alors que la cohabitation de la langue française et de la langue arabe fut maintenue sans laisser aucune place à la berbérophonie au cours des cinquante premières années d’indépendance.Les obstacles (d’ordre politique) dressés à l’usage et à la généralisation de la langue et de la graphie amazighes (Tifinagh) :
Le programme d’arabisation engagé au Maroc à partir des années 1970 aura des effets plus dévastateurs sur la culture et la langue amazighes. Les instigateurs de ce programme d’arabisation forcée et discriminatoire (à l’origine de la crise linguistique qu’eut connu l’enseignement au Maroc) voyaient dans l’occidentalisation et les revendications berbéristes les germes de la fracture identitaire et de la contestation politique. (Thèse idéologique conservatrice défendue plus particulièrement par le Parti de l’Istiqlal et le PJD).
Malgré cet ostracisme à l’égard du berbère, l’évolution des rapports de force a permis la promotion de l’amazigh au rang de «langue nationale» en Algérie en 2002 et au Maroc ensuite avec l’adoption de cet alphabet par l’Institut Royal de la Culture Amazighe au Maroc (IRCAM).
Il fallait attendre la Constitution de 2011, pour que l’amazigh trouve son statut en tant que composante du tissu socio-culturel de la société marocaine au même titre que la composante arabo-islamique.
2°) Deuxième étape : Les innovations de la constitution de 2011 entre la consécration de l’amazigh en tant que «langue officielle de l’Etat» et l’instauration d’une hiérarchisation linguistique en faveur de l’arabe
L’article 5 de la constitution de 2011 stipule que : «la langue arabe demeure la langue officielle de l’Etat...De même, l’amazigh constitue une langue officielle de l’Etat». Ce texte crée nettement la fracture entre l’arabe et l’amazigh, et définit explicitement l’amazigh comme UNE langue de second ordre.Il est à rappeler que suite aux débats organisés autour de la constitutionnalisation de l’amazigh en 2011, une première version du texte rédigée et proposée par la Commission Consultative (dirigée par Mohamed Moâtassim) devait déboucher sur l’instauration d’une réelle égalité entre l’arabe et l’amazigh, si le Parti de l’Istiqlal et le PJD, n’eurent pas usé de leurs pressions dans le but de modifier significativement la seule phrase avancée et initialement proposée stipulant : «La langue arabe et la langue amazighe sont les deux langues officielles du Maroc». Elle sera définitivement remplacée par la phrase (instaurant une hiérarchisation linguistique en faveur de l’arabe) qui stipule : « La langue arabe demeure la langue officielle de l’Etat...De même, l’amazigh contitue une langue officielle de l’Etat» (article 5 de la constitution de 2011)
Malgré la promulgation en 2001 du dahir n° 1-01-299 portant création de l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), et la collaboration (en matière d’enseignement de la langue amazighe) entre cette institution (qui a pour rôle la réalisation des outils pédagogiques) et le Ministère de l’Education Nationale (chargé de l’insertion de l’amazighité dans le système éducatif), les programmes incohérents mis en œuvre pour instaurer l’égalité entre l’arabe et l’amazigh, ainsi que les vaines tentatives de la promotion de la langue amazighe dans la presse écrite, la radio et la télévision, ont conduit à des résultats médiocres, voire à un véritable fiasco.
Il est à préciser que le combat pour officialiser cette langue et la généraliser au niveau de toutes les régions du pays et de toutes les institutions d’enseignement publiques et privées, doit se poursuivre pour l’adoption d’une approche qui assure une réelle égalité linguistique entre l’arabe et l’amazigh, même si l’article 5 prévoie «Une loi organique» qui «définit le processus de mise en œuvre du caractère officiel» de la langue amazighe, «ainsi que les modalités» de son «intégration dans l’enseignement» , d’un côté, et la création d’ «un Conseil national des langues et de la culture marocaine» (dont le fonctionnement n’a pas été concrétisé postérieurement) de l’autre.
3°) les problèmes posés et les obstacles dressés à la promotion et à l’enseignement de la langue amazighe
Il faut rappeler que l’enseignement du berbère (tamazight) fait partie du droit naturel à la reconnaissance identitaire des peuples amazighs dans leur ensemble répartis dans neuf pays de l’Afrique du nord et du Sahel. Le berbère compte parmi les 6700 langues parlées avant de faire partie des 200 autres langues parlées et enseignées dans le monde.En Algérie, la forte mobilisation des enseignants et des étudiants en Kabylie («Printemps berbère») pour la reconnaissance de leur culture et de leur langue qui se combine au Mouvement culturel berbère (MCB), a conduit à l’officialisation de l’enseignement du tamazight à partir de 1995. la graphie Tifinagh a été mise à l’écart dans une première étape au profit de l’adoption d’une triple transcription en alphabet latin, arabe et Tifinaghe. La création du CNPLET (Centre national pédagogique et linguistique pour l'enseignement de tamazight), créé par décret exécutif 03-470 du 02 décembre 2003, suivi par un arrêté interministériel du 25 février 2007, n’a pas débouché sur la concrétisation d’une collaboration avec les autres institutions intervenantes : le HCA (Haut Commissariat à l’Amazighité), l’Académie Algérienne de la Langue Amazighe ou le MEN ((Ministère de l’Education Nationale)) algérien.
Au Maroc, c’est le MEN (Ministère de l’Education Nationale) qui est chargé de l’insertion de l’amazighité dans le système éducatif ; l’IRCAM (Institut Royal pour la Culture Amazighe) a pour rôles la réalisation des outils pédagogiques, l’élaboration des programmes et la formation des enseignants avec le concours et l’aide des AREF (Académies Régionales d’Education et de Formation).
La collaboration entre l’IRCAM et le MEN se fait et se concrétise suivant un principe sur lequel se fonde l’enseignement de la langue amazighe qui considère que «La langue amazighe appartient à tous les Marocains sans exception» et qu’elle doit être « enseignée à tous, qu’ils soient berbérophones ou arabophones, dans toutes les écoles du royaume».
L’enseignement progressif de la «langue amazighe standard et unifiée» dans «ses structures phonologiques, morphologiques, lexicales et syntaxiques» fut l’un des objectifs de l’IRCAM.
Malgré ces perspectives théoriques et ambitieuses, l’enseignement de la langue amazighe (entamé depuis 2003) qui a provoqué d’importantes controverses politiques, s’est heurté à des difficultés majeures et à des obstacles quasi-infranchissables, alors que le bilan de l’enseignement est loin de réaliser les objectifs souhaités par l’ensemble des associations de défense de la culture et de la langue amazighes, et ce, pour les raisons suivantes :
- Absence de volonté d’intégrer l’amazigh et les Tifinaghs aux Nouvelles Technologies d’exploitation, d’Information et de Communication. Il est à rappeler qu’à l’ère de la mondialisation, ces technologies constituent des outils majeurs dans la survie, la préservation et la redynamisation de la langue amazighe à l’instar des autres langues utilisées dans divers domaines de connaissances et dans le monde professionnel. Comme elles peuvent contribuer à mobiliser les différents spécialistes de nombreux domaines (anthropologique, linguistique, informatique..) pour une gestion rationnelle des ressources linguistiques (terminologie, lexique, corpus) et d’établissement de bases de données susceptibles de contribuer efficacement à l’informatisation, à l’aménagement et à la structuration de la langue amazighe. Les structures mobilisées par les institutions de l’enseignement se limitent aux outils obsolètes, inefficaces et dépassés (manuels à papiers, supports et bâtons à craie pour écrire…)
- L’enseignement de la langue amazighe demeure non obligatoire et facultatif suivant la volonté des familles et des écoles ;
- L’enseignement de la langue amazighe se limite aux premières années de l’école primaire ;
- La déficience de la formation et le manque de qualification des enseignants, qui s’ajoutent à l’absence des centres de formation régionaux susceptibles de couvrir l’ensemble du territoire national;
- L’absence de motivation des enseignants (plus particulièrement des enseignements arabophones) ;
- Des manuels d’enseignement de la langue amazighe insuffisants et inadaptés ;
- Des problèmes d’ordre méthodologique et pédagogique : Des confusions ressenties par les élèves entre l’emploi de la norme scolaire du berbère enseigné et portée dans les manuels scolaires et leur pratique courante de leur langue maternelle dans leurs familles, d’autant plus que l’usage linguistique diffère d’une région berbérophone à une autre.
Arts, langue, symboles, musique, poésie, prénoms amazighs (TITRE IV)
- Le drapeau amazigh
* Le drapeau Amazigh a été adopté définitivement par les Amazighs de tous les pays de Tamazgha lors de la 1ère assemblée générale du Congrès Mondial Amazigh, tenue à Tafira dans l’ile de Gran Canaria, dans l’Archipel Canarien, le 30 août 1997. ILe drapeau amazigh fut créé en 1970 par Youcef Medkour de l’académie berbère de Paris, avant d’être adopté définitivement par le CMA, et la date du 30 août est retenue comme «la journée mondiale du drapeau amazigh
" La signification du drapeau Amazigh "
Le drapeau est composé de trois bandes horizontales de même largeur (bleu, vert, jaune) et de la lettre Z (aza en tifinagh) en rouge.
Chaque couleur renvoie à un élément du Tamazgha, territoire où vivent les Berbères (correspondant au nord de l'Afrique) :
· le bleu représente la mer Méditerranée et l'océan Atlantique ;
· le vert représente la nature et les montagnes verdoyantes ;
· le jaune (jaune) représente le sable du désert du Sahara.
· La lettre Z de l'alphabet tifinagh (le aza ou yaz) représente l'« homme libre » — amazigh en berbère, imazighen au pluriel —, nom que se donnent les Berbères. Il est ici en rouge, couleur de la vie, mais aussi couleur de la résistance.
· Le drapeau berbère symbolise donc le peuple amazigh, dans sa globalité, vivant en harmonie avec sa terre, Tamazgha.
- Arts, musique et poésies amazighs
Il faut de prime abord préciser que les arts, les expressions musicales et poétiques ont toujours rempli une fonction sociale qui s’affirment en tant qu’outils artistiques de préservation de l’identité amazighe en contrepoids de l’hégémonie de la culture dominante (du pouvoir dominant) arabe et en tant que formes de combat contre l’aliénation socioculturelle coloniale.
Il existe un style spécifiquement amazigh reconnu et exprimé dans divers domaines (musique, poésie, décorations, artisanat, tapis et tissages, architecture, poterie, habillement, travail et gestes quotidiens de la femme etc.) par rapport à l’ensemble des arts qui coexistent au Maghreb. Il continue de suivre son chemin malgré l’influence grandissante des expressions artistiques arabo-islamiques et l’impact culturel engendré par la colonisation française.
*La musique :
La musique fait partie de la culture orale (ou patrimoine immatériel) à l’instar de la poésie et des danses amazighes.
A recenser au niveau de l’Afrique du Nord plusieurs variantes authentiques de musiques et de danses
Ahwach dans le bassin du Sous, Ahidous dans le moyen Atlas, Izran imadhyazen dans le Rif, le Rahaba dans les A urès. Elle supposent l’utilisation d’instruments spécifiques : le bendir, la Quasba, l’Imzard et s’accompagnent de riches poésies.
Il faut rappeler aussi que la musique amazighe a inspiré plusieurs groupes occidentaux de rock à l’instar des musiques hindous et latino-américaines
-Il faut préciser que la poésie amazighe a réussi difficilement à passer de l’oralité à l’écrit particulièrement grâce à la production poétique religieuse du sud du Maroc et aux poètes contemporains qui décident de défendre la culture, la langue et l’identité amazighes (Ali Azaykou, Hassan Belkacem, Fadhma Ouriachi, Mayssa Rachida, Najib Zouhri, Taous Omar etc.)
· Quelques exemples d’izlan amazigh
Poème 1
*amazighe de l’atlas :
Asid wul inw illa ghur wayd rix adday ur I hard ammi tedddux ggid
* Traduction amazighe du Rif (Ahmed Saidy) :
Thfawth nwourinou jar ifassan ntahbibt inou khmi wathahdhir, aggor amazkhmi dhi thadjesth
Français (Traduction Jouag Mohamed) ; : La lumière de mon cœur est entre les mains de mon aimé quant il n’est pas là, je vais comme dans la nuit
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Poème 2 : Nekkin t-tafuyt a mi gix amezdugh nekkin g wacal nettal g igenwan
* Traduction amazighe Rif (Ahmed Saidy) : Akthfouchth akay akidhass. Nach khatmoth natta agoujanna
Français (Traduction Jouag Mohamed ) : Du soleil je suis le compagnon. Moi sur la terre et lui dans le ciel
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La poète Chama Derrouiche Youcef Nacib
Taos Hamrouche Taos Hamrouche
Taos Hamrouche : première romancière algérienne de langue française et cantatrice berbérophone (1913-1976) Née à Tuni
*Le tatouage chez les Berbères est une expression identitaire portant des caractéristiques culturelles, en ce sens, il constitue un phénomène anthropologique propre à la société amazighe qui affirme l’identité et impose la continuité de l’homme amazigh.
*Le Tatouage n’est pas seulement un art gravé sur le corps humain, mais un langage aux significations symboliques et spirituelles qui est ancré particulièrement chez les femmes.
*Le tatouage (en tant qu’expression de la fidélité, de la loyauté, de la pureté et de la beauté) a un rôle de fascination et de convoitise
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L’innovation marocaine : Il est à préciser que la Loi 37-99 relative à l’Etat Civil a permis de retirer la liste des anciennes prénoms. Celle-ci ne peut être invoquée pour interdire le choix d’un prénom. L’article 21 de cette Loi pose les conditions suivantes pour choisir un prénom librement : le prénom doit présenter un caractère marocain, ne peut être un nom de famille, ne peut être un nom d’une ville, d’un village, d’une tribu, et ne peut être composé de plus de deux prénoms…
Il est à rappeler que les associations culturelles ont manifesté leur contestation contre cette loi. Pour apaiser le mécontentement, l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) a publié Le petit livre des prénoms amazighs comportant une liste d’environ 440 prénoms amazighes destinée à orienter les parents dans leur démarche à choisir le nom de leurs enfants.
- Dana : Perle précieuse
- Ittû : Prénom traditionnel amazigh
- Louna : celle qui console et soigne
- Nélya, Nelia : Petite fleur
- Tanirt : ange
- Talis : miel purifié
- Tamilla : La tourterelle
- Dihya, Dehia : célèbre princesse et chef amazighe
(Kahina)
- Baya : qui est distinguée
- Lila : Prénom touareg
-Kella : fille d’une princesse touareg Tinhinan
- Kenza : Nom d’une princesse berbère
- Izza : la puissance, la forc
-Thamina : Oiseau mythique d’une beauté exceptionnelle
- Baragsen : qui est fier
A recenser au niveau de l’Afrique du Nord plusieurs variantes authentiques de musiques et de danses
Ahwach dans le bassin du Sous, Ahidous dans le moyen Atlas, Izran imadhyazen dans le Rif, le Rahaba dans les A urès. Elle supposent l’utilisation d’instruments spécifiques : le bendir, la Quasba, l’Imzard et s’accompagnent de riches poésies.
Il faut rappeler aussi que la musique amazighe a inspiré plusieurs groupes occidentaux de rock à l’instar des musiques hindous et latino-américaines
*La poésie- Izlan- ( ) au pluriel , Izli ( ) au singulier
- La poésie essentiellement populaire et orale a accompli jusqu’ici une mission de communication de masse et de contestation politique dans le cadre de développement de la conscience identitaire amazighe. Elle s’est toujours présentée comme expression d’une réelle production de littérature fortement symbolique et codifiée suivant un ancrage sociologique propre à la culture berbère. Elle combine d’une manière complexe son état intrinsèque de véritable création artistique et sa valeur reconnue en tant qu’expression simple, raffinée et naturelle qui se renouvelle et s’enrichie en permanence en dépassement de toute forme de primitivité, d’archaïsme, de folklorisme et d’exotisme tant nourries par les cultures dominantes (arabe et franco-coloniale)-Il faut préciser que la poésie amazighe a réussi difficilement à passer de l’oralité à l’écrit particulièrement grâce à la production poétique religieuse du sud du Maroc et aux poètes contemporains qui décident de défendre la culture, la langue et l’identité amazighes (Ali Azaykou, Hassan Belkacem, Fadhma Ouriachi, Mayssa Rachida, Najib Zouhri, Taous Omar etc.)
· Quelques exemples d’izlan amazigh
Poème 1
*amazighe de l’atlas :
Asid wul inw illa ghur wayd rix adday ur I hard ammi tedddux ggid
* Traduction amazighe du Rif (Ahmed Saidy) :
Thfawth nwourinou jar ifassan ntahbibt inou khmi wathahdhir, aggor amazkhmi dhi thadjesth
Français (Traduction Jouag Mohamed) ; : La lumière de mon cœur est entre les mains de mon aimé quant il n’est pas là, je vais comme dans la nuit
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Poème 2 : Nekkin t-tafuyt a mi gix amezdugh nekkin g wacal nettal g igenwan
* Traduction amazighe Rif (Ahmed Saidy) : Akthfouchth akay akidhass. Nach khatmoth natta agoujanna
Français (Traduction Jouag Mohamed ) : Du soleil je suis le compagnon. Moi sur la terre et lui dans le ciel
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La poète Chama Derrouiche Youcef Nacib
Taos Hamrouche Taos Hamrouche
Taos Hamrouche : première romancière algérienne de langue française et cantatrice berbérophone (1913-1976) Née à Tuni
- Le tatouage (Thiggaz- )
*Le tatouage fait partie de la culture berbère depuis l’origine, il est lié à des rites pré-islamiques et des croyances spécifiques aux communautés ethniques berbères.*Le tatouage chez les Berbères est une expression identitaire portant des caractéristiques culturelles, en ce sens, il constitue un phénomène anthropologique propre à la société amazighe qui affirme l’identité et impose la continuité de l’homme amazigh.
*Le Tatouage n’est pas seulement un art gravé sur le corps humain, mais un langage aux significations symboliques et spirituelles qui est ancré particulièrement chez les femmes.
*Le tatouage (en tant qu’expression de la fidélité, de la loyauté, de la pureté et de la beauté) a un rôle de fascination et de convoitise
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- Prénoms amazighs en tant qu’expression d’une culture esthétique et raffinée :
1°)les plus beaux prénoms amazighs et leur signification :
Les prénoms amazighs furent longtemps frappés de censure et d’interdiction en raison de l’arabisation massive dont ont été victimes les populations berbères de l’Afrique du Nord.L’innovation marocaine : Il est à préciser que la Loi 37-99 relative à l’Etat Civil a permis de retirer la liste des anciennes prénoms. Celle-ci ne peut être invoquée pour interdire le choix d’un prénom. L’article 21 de cette Loi pose les conditions suivantes pour choisir un prénom librement : le prénom doit présenter un caractère marocain, ne peut être un nom de famille, ne peut être un nom d’une ville, d’un village, d’une tribu, et ne peut être composé de plus de deux prénoms…
Il est à rappeler que les associations culturelles ont manifesté leur contestation contre cette loi. Pour apaiser le mécontentement, l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) a publié Le petit livre des prénoms amazighs comportant une liste d’environ 440 prénoms amazighes destinée à orienter les parents dans leur démarche à choisir le nom de leurs enfants.
2°) Prénoms féminins amazighs les plus significatifs et les plus authentiques
- Ania : Princesse berbère- Dana : Perle précieuse
- Ittû : Prénom traditionnel amazigh
- Louna : celle qui console et soigne
- Nélya, Nelia : Petite fleur
- Tanirt : ange
- Talis : miel purifié
- Tamilla : La tourterelle
- Dihya, Dehia : célèbre princesse et chef amazighe
(Kahina)
- Baya : qui est distinguée
- Lila : Prénom touareg
-Kella : fille d’une princesse touareg Tinhinan
- Kenza : Nom d’une princesse berbère
- Izza : la puissance, la forc
-Thamina : Oiseau mythique d’une beauté exceptionnelle
- Baragsen : qui est fier
3°) Prénoms marsculins
- Aylan- Ilias
- Elwan
- Kenna
- Silas
- Ahras
- Mawel
- Yidir
- Melwan
- Anir
- Aylal
- Badis
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Langue et Tifinagh amazighs (TITRE III) : Tifinagh et Nouvelles Technologies, ClavierTifinagh, Ecrire Tifinagh sur clavier
TIFINAGH ET Nouvelles Technologies ( suite du TITRE II)
*Les Tifinaghes ont été intégrées :
- A Unicode : (2D30-2D7F): version 4.1 d’Unicode;- A l’ère du Web ;
- A ISO 639 désignant l’amazigh (zgh) comme standard marocain (2012), et par ISO 15934, Tifinagh (Tfng)
- Aux systèmes d’exploitation (Windows 8 et Linux)
- Aux types de clavier amazigh en conformité avec ISO/CEI 9995 (Windows, Linux et Mac)
- Aux systèmes d’exploitation (Windows 8 et Linux)
* Par contre, la conversion PDF de l’inscription Tifinagh sur ordinateur n’est toujours pas résolue.
* Il est à rappeler que le CEISIC (Centre des Etudes Informatiques des Systèmes d’Information et de Communication), a mené un projet d’information dit Portrait TALAM (Traitement Automatique de la Langue Amazighe) qui a pour but de proposer un « ensemble de ressources linguistiques numériques et d’outils de traitement automatique de la langue amazighe » de traitement automatique de la langue amazighe».
* Le Clavier amazigh :
Les obstacles technologiques dressés à l’utilisation de la graphie amazighe et les techniques potentielles de son utilisation au moyen de logiciels et d’URL internet
Avertissement important : Il est à préciser au lecteur, qu’il n’existe pas à l’heure actuelle d’ordinateur doté d’un clavier amazigh fonctionnel. Il n’y a que des logiciels qui permettent d’accéder à des claviers sur l’espace internet. Les pays du Maghreb n’étant pas des nations industrialisées, encore moins des nations qui maitrisent les nouvelles technologies numériques, attendent que l’occident développé leur offre sur un plateau d’argent (à l’instar des smartphones, des écrans numériques, des appareils photos numériques etc.) un type d’ordinateur doté d’un word et d’un clavier amazighs qui permettent de rendre fonctionnelle l’écriture directe de la gaphie Tifinagh !!!!
De notre côté, nous avons décidé (avec l’aide de note ami informaticien et spécialiste des TIC Mr Lahlou Marouane) d’offrir au lecteur des moyens d’accéder directement à ces claviers qui fonctionnent au moyen de logiciels rechargeables ou ultilisables à partir de l’Internet sur n’importe quel clavier lié à un ordinateur classique et doté des graphies latine et arabe.
https://quicontole.blogspot.com/p/blog-page_10.html
II- Les liens (URL) des claviers amazighs ( accessibles sur le moteur de recherche Google):
Clavier amazigh simple (base IRCAM)
1°) Lien (URL) de traduction des graphies latine, arabe et Tifinagh combinées : Latin / Tifinagh ; Arabe / Tifinagh…
http://tifinaghtools.eazypo.ca/
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2°) Claviers virtuels amazighs
https://www.amazighnews.net/Clavier-Amazigh.html
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3°) WSoft : Clavier amazigh ( Tifinagh
لوحة المفا تيح اللا مازيغية
http://www.wsoft.ma/fr/outils/clavier-amazigh
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4°) Lien (URL) du clavier amazigh (pour l’écriture directe Tifinagh
https://www.translitteration.com/translitteration/fr/tamazight/ala-lc/
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Clavier amazigh avec chiffres : version iOS9
*Vert : IRCAM Tifinagh de base
*Bleu : Autres lettres Tifinagh IRCAM : Touarègue moderne
* Saumon : Chiffres amazighs
Avertissement important : Il est à préciser au lecteur, qu’il n’existe pas à l’heure actuelle d’ordinateur doté d’un clavier amazigh fonctionnel. Il n’y a que des logiciels qui permettent d’accéder à des claviers sur l’espace internet. Les pays du Maghreb n’étant pas des nations industrialisées, encore moins des nations qui maitrisent les nouvelles technologies numériques, attendent que l’occident développé leur offre sur un plateau d’argent (à l’instar des smartphones, des écrans numériques, des appareils photos numériques etc.) un type d’ordinateur doté d’un word et d’un clavier amazighs qui permettent de rendre fonctionnelle l’écriture directe de la gaphie Tifinagh !!!!
De notre côté, nous avons décidé (avec l’aide de note ami informaticien et spécialiste des TIC Mr Lahlou Marouane) d’offrir au lecteur des moyens d’accéder directement à ces claviers qui fonctionnent au moyen de logiciels rechargeables ou ultilisables à partir de l’Internet sur n’importe quel clavier lié à un ordinateur classique et doté des graphies latine et arabe.
I- Lien (URL) unifié d’accès aux claviers amazighs (sur le moteur de recherche Google) : accessible sur notre Site Web Quintessence Connaissance Tolérance.
N.B. : L’accès à ce lien permet de télécharger les claviers fonctionnels amazighs et l’utilisation directe et combinée des graphies latine, arabe et Tifinagh
NB. Pour accéder aux liens du clavier, il faut ouvrir la page d'accueil de ce Site (Quintessence, Connaissance Tolérance ) ou ouvrir sur INTERNET le lien suivant :
II- Les liens (URL) des claviers amazighs ( accessibles sur le moteur de recherche Google):
Clavier amazigh simple (base IRCAM)
1°) Lien (URL) de traduction des graphies latine, arabe et Tifinagh combinées : Latin / Tifinagh ; Arabe / Tifinagh…
http://tifinaghtools.eazypo.ca/
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2°) Claviers virtuels amazighs
https://www.amazighnews.net/Clavier-Amazigh.html
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3°) WSoft : Clavier amazigh ( Tifinagh
لوحة المفا تيح اللا مازيغية
http://www.wsoft.ma/fr/outils/clavier-amazigh
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4°) Lien (URL) du clavier amazigh (pour l’écriture directe Tifinagh
https://www.translitteration.com/translitteration/fr/tamazight/ala-lc/
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Clavier amazigh avec chiffres : version iOS9
*Vert : IRCAM Tifinagh de base
*Bleu : Autres lettres Tifinagh IRCAM : Touarègue moderne
* Saumon : Chiffres amazighs
Langue et Tifinagh amazigh (TITRE II) : Aménagements sur Tifinagh, Tifinagh et Nouvelles Technologies
Rappel des aménagements effectués sur les Tifinaghes
a-) Il revient plus particulièrement à CH. De Foucalt d’effectuer des travaux d’aménagement sur les Tifinagh (cités dans sa lettre du 21 juillet 1912 à René Basset).
Tout en ayant le souci de conserver les caractères existants dans les tifinagh traditionnelles, les propositions de ce précurseur portaient principalement sur :-La fixation de l’orientation de l’écriture de gauche à droite (contrairement au système qui fut proposé par Marval et Belaïd qui s’inspiraient de la notation des voyelles arabes dans un texte qui se lit de droite à gauche selon Brasset -1959), alors qu’anciennement, le sens de l'écriture berbère est vertical, de bas en haut;
-L’usage des voyelles (conservation des « graphèmes /• / pour [a] ; /: /pour [ou, o] ; un point suscrit sur un petit trait horizontal /_._ / pour [e] ; la fatha sur /y/ [y] traditionnel»).
- La structuration des Tifinagh sur le modèle du texte français en ce qui concerne les alinéas, les paragraphes.
*Il faut noter que l’écriture découverte à Dougga (2ème siècle avant JC), qui semble avoir complètement disparu, n’a pas pu survivre après la domination romaine. C’est cet ensemble de symboles culturels et de graphie authentiques que les chercheurs et les militants associatifs berbériphones semblent vouloir réhabiliter et reconstituer aujourd’hui.
b-) Autres aménagements plus récents :
Ce sont les travaux de recherches effectués dans le cadre de l’association culturelle (érigée en «ACADEMIE BERBERE» en 1970 à Paris) qui ont permis d’achever la standardisation et la l’unification de l’alphabet sur la base des Tifinigh Touaregues, suivis des travaux de Salem Chaker de l'INALCO qui a travaillé sur une version révisée du Tifinagh.Le néo-Tifinagh de trente et une lettres de base sera adopté une trentaine d’années plus tard par l’IRCAM (Institut Royal pour la Culture Amazighe)
L’intégration des nouveaux caractères tels que :(1)
(hه - ) ; (k – ك ) ; (q - ق) ; (h –ح ) ;
(kh –خ ) ; (â - ع) ; (gh - غ)
a permis d’établir l’alphabet général Tifinagh suivant (adapté aux graphies arabe et latine):
c- Tifinaghe et Nouvelles Technologies d’Information, de Communication et d’exploitation:
A l’ère de la révolution numérique, les Technologies d’Information et de Communication constituent un outil majeur dans la survie, la préservation et la redynamisation de la langue amazighe à l’instar des autres langues utilisées dans divers domaines de connaissances et dans le monde professionnel.- Elles doivent promouvoir l’apprentissage de la langue amazighe au sein des institutions de formation et des espaces médiatiques, partant des potentialités d’échange et de communication qu’offre la mondialisation à travers l’utilisation à bon escient de ces TIC .
- Elles constituent des outils fiables et durables de la préservation de la langue amazighe en tant que volet culturel et linguistique du patrimoine national.
- Elles doivent contribuer à mobiliser les différents spécialistes de nombreux domaines (anthropologique, linguistique, informatique..) pour une gestion rationnelle des ressources linguistiques (terminologie, lexique, corpus) et d’établissement de bases de données susceptibles de contribuer efficacement à l’informatisation, à l’aménagement et à la structuration de la langue amazighe.
*Il faut préciser qu’il reste un long chemin pour utiliser la langue amazighe sur Internet, en raison des retards affichés et reconnus par les dirigeants de l’IRCAM eux-mêmes au niveau de l’informatisation de la langue ( codage du système d’écriture) et des difficultés à disposer d’un clavier amazigh à usage professionnel plus adapté à la promotion de la formation et de l’enseignement.
* De même que le projet d’introduction de la langue amazighe dans les billets de banque et les pièces de monnaie est toujours en cours d’étude au Maroc. Elle dépend de l’adoption définitive du projet de loi sur le nouveau statut de la Banque du Maroc en cours de discussion et de lecture au niveau des deux chambres du Parlement. L’intégration des deux inscriptions arabe et tifinaghe aux billets de banques devrait être adoptée normalement suite aux revendications formulées dans ce sens par les défenseurs de la langue amazighe
(A SUIVRE Tifinagh et Nouvelles Technologies sur TITRE III suivant de la présente RUBRIQUE)
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(1) l'alphabet n'est pas transimissible ni convertible sur ce site Web, pour découvrir le complément
La langue amazighe (TITRE I) : Histoire, évolution et travaux effectués sur Tifinagh
La langue «Tifinagh» -Assawar natmazight- ( )
- Précisions préalables :
- Tamazight est une langue qui s’écrit de gauche à droite (suite seulement aux aménagements apportés par des linguististes, tel que CH. De Foucalt à la transcription Tifinagh), alors qu’elle s’écrivait traditionnellement du bas en haut ;- La langue tamazight ne contient pas de majuscules ;
- La Tifinaghe est la transcription officielle de la langue amazighe.
- L’abécédaire amazigh ( ) tel qu’il est retenu et rétabli par l’institution marocaine IRCAM :
- Sur le plan linguistique, les langues berbères (la langue amazighe) appartiennent à la famille des langues chamito-sémitiques (ou afro-asiatiques) qui «comprend, outre le berbère, le sémitique, le couchitique, l’égyptien ‘ancien’ et, avec un degré de parenté, le groupe tchadique..» (Centre de Recherche Berbère-INALCO- Paris).
Elles remontent à 10 000 ans, voire à 15 000 ans selon la majorité des linguistes, alors que les premières inscriptions berbères datent du VIème siècle avant J. C.
- Sur le plan des termes désignant LA LANGUE il faut distinguer :
* le berbère/amazigh : Ensemble des variantes linguistiques en usage au Maghreb et au Sahel ;
* le touareg/temahaq : l’ensemble des variantes linguistiques en usage dans le Sud algérien, sud libyen, au Mali, au Niger et en Burkina Faso. Il s’agit des différentes variantes dites : temahaq, temashaq / temajaq.
Qu’il ne faut pas confondre avec les ECRITURES, transcriptions ou alphabets :
*Transcription dite Libyque : terme qui désigne les caractères de l’alphabet découvert en 138, av. J.- C. ( à Dougga en Tunisie actuelle) et qui selon les grands spécialistes de l’histoire et de la culture berbère (Camps, Galand, Hachi et Chaker) est inscrit au Temple de Massinissa.
*Transcription dite Tifinagh ( ): mot utilisé au féminin pluriel. Ensemble des caractères de l’écriture des Touareg (réalisés sous forme de tifinagh, shifinagh ou tshifinagh)
* Néo-tifinagh ( ): Il s’agit des Tifinaghs «aménagées» ou «modernisées». L’adjonction de certaines consonnes et l’élaboration de certaines voyelles les rendent plus pragmatiques en dépassement des ambiguïtés et du caractère strictement consonantiques du berbère.
Alphabet néo-tifinagh. Exemples de nouveaux caractères (1):
(hه - )
(k – ك )
(q - ق)
(h –ح )
(kh –خ )
(â - ع)
(gh - غ)
Malgré les variétés régionales (sous formes de dialectes répartis sur une aire géographique immense), la langue berbère ou Tamazight a l’avantage d’avoir une unité dans le vocabulaire, alors que les principes fondamentaux de la langue (phonétique et grammaire) se sont maintenus. Selon Salem Chaker (Professeur de berbère à l'Inalco, Directeur du Centre de Recherche Berbère), «les données structurales fondamentales restent les mêmes partout : le degré d'unité, notamment grammaticale, des parlers berbères est tout à fait étonnant eu égard aux distances et vicissitudes historiques ».
Curieusement et paradoxalement, la langue amazighe n’a jamais servi de base ou d’outil linguistique à une production littéraire indépendamment de la langue du dominant (لغة الغالب). Selon Salem Chaker
«Les Berbères possèdent donc depuis l'Antiquité un système d'écriture qui leur est propre. Mais, curieusement, à aucune période de l'histoire et en aucun lieu, il ne semble que cette écriture ait servi de support à une production littéraire, ni même à la fixation de la mémoire collective d'un groupe par la rédaction de chroniques historiques, par exemple. Partout, depuis l'aube de l'histoire, lorsqu'il s'est agi de rédiger des documents écrits consistants, les Berbères ont eu recours aux langues et/ou aux alphabets des peuples dominants avec lesquels ils étaient en contact : punique, latin puis arabe ou français… Il faudra donc attendre la période coloniale et la très forte influence de l'école et de la culture françaises pour que naisse une véritable production littéraire écrite en langue berbère. Elle est encore expérimentale et très inégalement développée selon les régions. Comme en bien d'autres matières, la Kabylie (Algérie) a une solide avance ; elle est suivie par le domaine chleuh (Sud marocain) qui connaît aussi des expériences littéraires écrites non négligeables».
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(1) l'alphabet Tifinagh n'est pas transimissible ni convertible sur la page de ce Web, pour découvrir
(1) l'alphabet Tifinagh n'est pas transimissible ni convertible sur la page de ce Web, pour découvrir
les lettres de cet alphabet, il faut se référer à notre livre intitulé :"le guide amazigh: contribution
à l'étude et la 'reconstruction' de la civilisation amazighe"- décembre 2019
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