jeudi 13 septembre 2018



Les nouvelles options de développement durable des
pays dit émergents

-La Mondialisation économique et la globalisation financière engendrent de nouveaux enjeux complexes dans les relations d’échange internationales qui se combinent aux nouvelles révolutions technologiques liées à l’Intelligence économique-I.E.- et à la Sécurité Economique –S.E-.) et à la course vigoureusement engagée (entre les anciens pays industrialisés et les pays émergents) pour le recensement rationnel des compétences hautement rémunérées en vue de leur affectation optimale aux nouvelles méthodes de gestion à haut rendement et au moindre risque.
Contrairement à un grand nombre de nations anciennement colonisées, certains pays ont pu s’intégrer efficacement dès le début des années 1980 à la mondialisation en optant pour de nouveaux modèles de développement formant aujourd’hui les économies en phase de «démarrage- rattrapage» (pays émergents),
-La promotion des «technologies de compétence» bien ciblées génératrices de valeur et de richesse et la maitrise réelle des T. I. C. (Technologie d’Information et de Communication), ont engendré inéluctablement la montée en puissance des pays émergents ( la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique) et des «quatre dragons» de l’Asie (Corée du Sud, Taiwan, Hong-Kong, Singapour), qui avaient pu dépasser les vieux schémas de développement dépendant pour une intégration rationnelle et maitrisée dans la mondialisation..
-De plus, pour la première fois dans l’histoire du capitalisme, nous assistons à des modifications dans le rapport de force entre les pays occidentaux ( Etats-Unis, Angleterre, France, Allemagne ...) et les pays dits émergents ( Chine, Inde, Brésil…).

La montée en puissance des pays émergents (détenteurs de volumes colossaux d’argents en raison de la forte augmentation de leurs exportations contribuant ainsi à la réduction des inégalités entre nations ), annonce pour la première fois dans l’histoire du capitalisme, la fin de la domination économique occidentale sur le monde et particulièrement l’amorce de la fin de la suprématie des Etats-Unis et de sa grande influence tout au long du 20ème siècle sur l’économie internationale.
-Les Etats du sud (exportateurs du pétrole, de gaz et autres matières premières) détenteurs des « fonds souverains » (Fonds étatiques issus d’excédents monétaires ou excédents de la balance courante et gérant des actifs financiers à long terme) et initiateurs des «fonds d’investissements , s’imposent de plus en plus en tant que décideurs économiques à l’échelle mondiale
-Parmi les pays émergents, certains pays ne se sont pas contentés uniquement d’user de leurs excédents financiers («fonds souverains» et fonds d’investissements») pour s’ériger en véritables décideurs économiques et financiers dans le monde, mais ils ont opté pour :

*Une réelle maitrise des hautes technologies définies comme moyens et objectifs de leurs politiques économiques de développement durable.
*Une politique d’influence pour financer les dettes publiques des Etats surendettés ;
*La prise du contrôle des actifs les plus pertinents des industries avancées en état d’effondrement et de crise au sein des pays occidentaux ;
*La volonté soutenue de bénéficier des transferts réels de technologies dans leur relation avec les pays anciennement développés et industrialisés comme condition d’accès à leurs marchés .
Suite au Japon, ces pays (en l’occurrence la Chine et l’Inde ) ont réussi à maitriser leur intégration dans la mondialisation en abandonnant dès les années 1980 les politiques de substitution aux importations pour développer une politique de valorisation des exportations dite d’ouverture contrôlée qui leur a permis de dominer et de maitriser les industries de base ( chimie lourde, bien d’équipement, sidérurgie, chantiers navals ), ouvrant la voie à la production des biens de large consommation mondialisés (informatique, automobile, technologie numérique etc.).
Cette politique dite de «valorisation des exportations» et de maitrise technologique » est fondée sur :
*le recours aux technologies avancées étrangères en créant un environnement favorable aux multinationales qui leur a permis de bénéficier des transferts technologiques et d’acquérir des brevets d’invention et des licences étrangères;
*l’ouverture sur le marché des capitaux pour consolider les investissements, relancer la croissance et assurer le développement des produits manufacturés ;
*l’expansion du marché intérieur ( modèle entretenu de développement) ;
*l’émergence d’une classe moyenne en raison de la répartition égalitaire des ressources ;
*des capacités de financement des projets industriels en raison de la consolidation de l’épargne intérieur et du recours au financement contrôlé extérieur.
  
Or malheureusement un grand nombre de PED n’ont pas pu développer une gestion maitrisée de leur intégration dans la mondialisation et demeurent prisonniers des aspects sociopolitiques des politiques étatiques adoptées dès l’indépendance caractérisées par l’absence d’industrialisation (industrie «industrialisante» et de maitrise des hautes technologies) génératrice et créatrice de richesses, l’étroitesse du marché intérieur et le prolongement du processus de désarticulation économique et des aspects structurels du sous-développement tels que :
1-La dépendance économique et technologique ;
2-les contraintes budgétaires issues essentiellement de la reconduction des déficits extérieurs, du recours permanent aux financements externes ..
3-la reproduction d’un niveau bas du Produit Intérieur Brut (PIB) et d’un faible taux de la FBCF( FBCF/Production Intérieure Brute) en tant qu’indicateur de l’effort d’investissement national ;
4-L’extension du secteur informel combiné à la permanence d’un chômage structurel, voire à la marginalisation des masses importantes de la population ;

les enjeux complexes et mondiaux des nouvelles
Technologies

Le scandale du système international d’écoute et d’espionnage récemment mis sur la scène médiatique occidentale et qui a été organisé particulièrement par l’Agence Américaine de Renseignement ( NSA ) à l’insu de plus de 35 pays, vient de confirmer l’emprise mondiale sur la vie privée des citoyens du monde et pose plus que jamais à tout pays souverain, la nécessité de se doter d’un système performant et efficace en matière d’Intelligence Economique (I. E.) et de Sécurité Economique (S. E.). 

Les T. I. C. (Technologies de l’Information et Technologies de Communication) sen tant que véritables leviers du développement  :

-la gestion transparente des finances publiques ;
-L’intégration régionale et internationales, grâce à la maitrise du langage de l’interconnexion informatique ;
-la définition du progrès sur la voie de la bonne gouvernance qui suppose des critères définis conformément aux normes des Organisations Internationales :
*la sauvegarde de la sécurité et des droits des citoyens ;
*la gestion efficace et transparente des dépenses
publiques ;
*l’obligation imposée aux hommes politiques de rendre
compte de leurs actions devant les citoyens ;
*L’accès des citoyens aux informations sur les actions des
responsables publics;
-la gestion rationnelle de la formation et de l’éducation ;
-L’introduction de la technologie numérique aux recherches médicales ( développement de la biomédecine ) ;
-L’amélioration de la qualité de l’enseignement dans les écoles et les universités, en complément des recherches bibliothécaires et documentaires, tout en assurant aux jeunes cadres et chercheurs des outils d’approfondissement de leurs connaissances et une ouverture fructueuse sur le monde extérieur;
-le développement de la télé-éducation en remplacement progressif des programmes liberticides qu’imposent anarchiquement ou d’une manière ciblée les canaux satellites ;
-La consolidation des performances agricoles ( La cyber-agriculture );
-L’instauration de la transparence ou la bonne gouvernance ( anti-fraude ) du processus démocratique ( création de fichiers électroniques électoraux et des cartes de lecteurs sécurisées qui permettraient d’accélérer la proclamation des résultats et de garantir leur crédibilité etc.) ;
-L’extension des espaces de la liberté d’expression et du contre-pouvoir, grâce une initiation maitrisée à l’Internet ;
-le développement des télé-services à distance et la diversification des paiements électroniques ; 







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