mardi 2 octobre 2018


LES ENSEIGNEMENTS THEORIQUES DE LA GESTION DE LA CRISE ECONOMIQUE DANS UN PAYS DEVELOPPE : EXEMPLE DE LA FRANCE


TITRE I : Le gestion de la crise économique et financière : cas de la France

En France , la crise qui se prolonge depuis déjà dix années, a porté la barre des prélèvements de l’Etat au plus haut niveau et qui sont devenus exceptionnellement pesants sur le pouvoir d’achat des français ; ils se sont significativement aggravés après les mesures d’austérité prises par la gauche qui a accédé à la gestion du pays sous la direction de François Hollande, à savoir :
Le taux de prélèvement de l’Etat par rapport au P I. B. est de l’ordre de 46,80 %. Cela veut dire que pour 100 euros de richesse produite, l’Etat s’accapare de presque 47%. Une telle situation exprime un degré de pression étatique jamais atteint dans toute l’histoire du capitalisme français.
Il faut signaler, que Le budget français alloué à la Recherche et au développement, est le cinquième au monde, mais il ne suffit pas à réduire les effets dévastateurs de la crise ou au moins à atténuer le processus de perte d’une grande partie de l’industrie.
Si le taux de prélèvement de l’Etat est élevé, cela ne l’empêche pas d’abandonner son rôle de l’ « Etat Patron », qu’il avait joué efficacement en tant que gestionnaire et initiateur des grands programmes de reconstruction et de restructuration des industries de l’après-guerre, sous l’autorité de Charles De gaule, rôle qu’il a gardé jusqu’à l’arrivée de François Mitterrand.
Malgré les avantages sociaux du modèle de développement français (Etat Providence) qui subsistèrent jusqu’à l’avènement de la mondialisation économique, par rapport surtout à celui des Etats Unis, il faut rendre hommage à l’éminent théoricien de l’économie J.M. Keynes, qui estimait qu’on pourrait croire à une remise en cause du système capitaliste si les prélèvements obligatoires de l’Etat dépasseraient le taux de 25%.

- Le deuxième obstacle structurel majeur de l’économie française, parallèlement au degré élevé des prélèvements obligatoires de l’Etat, est le coût élevé du travail en termes de charges (cotisations ) sociales, qui pèsent énormément sur la capacité productive des entreprises ( des PME en particulier), et donc sur leur capacité à affronter la concurrence internationale en ce temps de crise de la mondialisation ;
- Le troisième facteur structurel ( en même temps conjoncturel) qui atténue sérieusement et paralyse relativement l’action de l’Etat français, est la dette exceptionnellement élevée ( 1880 milliards d’euros au début de 2013, soit 28000 euros par habitant et 6000 euros d’augmentation par seconde), dont les charges de remboursements dépassent le budget du plus important ministère du gouvernement ( tel que le ministère de l’Education Nationale). A ce fardeau de la dette, s’ajoutent les contraintes du déficit de la Sécurité Sociale (Plus de 18 milliards d’euros) et les prévisions pessimistes sur le déficit de l’UNEDIC (Assurance Chômage) : plus de 4,60 milliards d’euros.
La France ne pourrait entamer la résorption de la dette qu’avec un taux de croissance de 3%, Compte tenu de ces énormes contraintes, il serait difficile, voire impossible pour la cinquième puissance économique du monde, de rembourser la totalité de la dette.
Il est à préciser que le recours aux schémas classiques pour solutionner la dette sont aléatoires à l’ère de la mondialisation et de l’intégration européenne, telles que : la rigueur budgétaire, l’option inflationniste à un taux minimal de 4% ( en éjectant des liquidités dans la circulation), la « renationalisation de la dette » au moyen de nouvelles formes d’imposition susceptible d’être compensées dans l’avenir, et enfin la « mutualisation » élargie de la dette européenne (extension du rôle des euro-bands)..

- La part de l’industrie française ne représente en 2012 que 20% environ dans le PIB ( Produit Intérieur Brut ). Cette réduction s’explique en partie par l’extension des secteurs de services et de loisir (à l’instar de l’ensemble de l’Europe) depuis le début des années 1980, et par le processus de délocalisation d’une partie de l’industrie.
La perte et la délocalisation non contrôlée de l’industrie est le problème majeur dont souffrent en particulier l’économie française et l’industrie européenne en général, engendrant fatalement chômage , réduction du pouvoir d’achat et perte d’une partie du patrimoine des ménages ;
Ainsi, à l’instar de beaucoup de sociétés industrielles, l’exemple de l’industrie automobile est frappant : les sociétés françaises sont obligées, soit de licencier ( Groupe Peugeot-Citroën :11000 licenciements en 2012, et Groupe Renault : 7500 prévues pour les trois années prochaines), soit de délocaliser une partie de leur industrie vers les pays où le cout du travail est moins élevé ( y compris vers les pays européens). En 2012 , la société Renault par exemple, ne produisit que 20% de ses véhicules en France, en raison du coût de production élevé par rapport à celui de ses concurrents.
- Les pertes de l’emploi ( environ 40% au cours des trois dernières décennies) ne cessèrent de s’aggraver depuis la fin du siècle dernier, en raison de la concurrence internationale, de la perte de compétitivité, de la forte mécanisation (progrès technique) et de la délocalisation incontrôlée des industries françaises : Plus de 3 millions de chômeurs à la fin de 2013 correspondant à un taux de chômage de 10,50% et 1300 français environ perdent leur emploi tous les jours,.
Depuis trois ans, les gouvernements successifs français, ne cessaient d’avouer leur incapacité à revaloriser les salaires (décision significative confirmée par le gouvernement de gauche pour l’année 2013 et 2014) ;
- L’économie française a subi des phénomènes restructurant de la mondialisation, à commencer surtout par la « financiarisation de l’industrie », initiée par le monde de la finance . Cette « financiarisation » consiste à imposer la double contrainte :

* d’une rentabilité à court terme ( les industriels ne jouissent plus du temps nécessaires pour restructurer leurs unités de production, orienter rationnellement leurs investissements et même élaborer des programmes d’innovation et de recherches en vue d’affronter la rude concurrence internationale – en particulier, celle de la Chine qui casse les prix sur le marché européen et français)
*d’enfermer les entrepreneurs (par ses exigences d’ordre financier), dans la logique classique de la « compétitivité coût », c'est-à-dire, qui fait subir à l’investisseur les contraintes du coût de production élevé à l’intérieur, alors que la mondialisation leur donne la possibilité de développer des innovations permettant d’élaborer des programmes (dont la délocalisation) de « compétitivité hors coût » ou d’«industrie sans usine ». A ce titre, il faut préciser que les grandes marques (textile, articles de sport, parfum, électroménager etc.), qui se vendent à merveille dans le monde ne sont pas forcément fabriquées dans le pays d’origine. L’exemple de Nike américaine n’est pas produite aux Etats Unis, alors qu’elle réalise le chiffre d’affaires le plus mondialement important dans son secteur de production des articles de sport.
La société familiale française SEB est l’exemple de gestion performante qui a su combiner les bienfaits de l’innovation -recherches, et les avantages de la délocalisation, sans abandonner ses unités de production à l’intérieur, et sans subir les effets néfastes de la délocalisation, et ce, malgré la rude concurrence des produits chinois dits petit électroménagers (vendus cinq fois moins chers sur le marché européen).
En dehors de l’option de la nationalisation ( à l’instar du plan de sauvetage américain en faveur de l’industrie automobile à partir de 2007), la sauvegarde du tissu industriel français dépend aussi d’une gestion de concertation, de compromis et de négociation entre l’Etat, les entrepreneurs et les syndicats, pour l’élaboration des « pactes de compétitivité et emploi » (préservant l’unité de production sur place, sans amoindrir sa capacité compétitive face aux concurrents internationaux), sur la base de la logique du « donnant -donnant » ou « gagnant-gagnant », et éviter surtout les « licenciements boursiers » ( non imposés par l’état de faillite mais motivés par des considérations de rentabilité et d’ordre financier) ;
Nationalisation, « pactes de compétitivité et emploi » et un possible accord avec un repreneur étranger de l’unité de production en faillite ou en liquidation, telles sont les trois options qui s’imposent aux pouvoirs publics pour sauver une partie de l’industrie .
- Autre contrainte (combinant économie, finance et système de change au sein de la zone euro ) qui atténue et ralentit l’efficacité du soutien exceptionnel de l’Etat français à l’industrie : l’effet absorbant de la parité sur la production et les exportations en raison de la surévaluation de l’Euro ;
C’est pourquoi il existe une sorte d’unanimité en France (gauche, droite, Medef, syndicats ) sur les mesures centrales (qui répondent plus efficacement aux exigences de la mondialisation ) à prendre à court ou à moyen terme pour solutionner relativement le problème du chômage, consolider la compétitivité et relancer l’emploi :
Il s’agit tout simplement de rétablir la flexibilité au sein de l’entreprise, réduire le coût du travail (en terme de réduction de charges et non de salaires), atténuer la pression fiscale et les charges de la dette, tout en continuant de mobiliser toutes les forces vives de la nation pour protéger les industries et mettre à niveau l’économie française avec les nouvelles données économico-financières de la mondialisation , telles que la prise en compte de la sécurité économique, l’économie de la connaissance, l’économie de l’immatériel (innovation, information, communication), sans brader les actifs d’entreprises au profit des puissants pays émergents (dont la Chine), et sans subir les effets néfastes et hémorragiques d’une délocalisation incontrôlée.

TITRE II : les obstacles structurels spécifiquement français à la reprise économique et les initiatives théoriques et pragmatiques pour les dépasser et les solutionner

Tout a été fait pour inverser la courbe du chômage, sans résultat, puisque les gouvernements successifs n’arrivèrent pas à trouver des solutions aux paradoxes suivants (liés essentiellement aux entreprises et aux ménages) :
* Paradoxe affronté par l’Etat face aux entreprises : Réduire les dépenses budgétaires ( pour remédier au déficit), nécessite l’augmentation des impôts, ce qui agit négativement sur la croissance. Alors que ce n’est qu’avec la croissance qu’on crée des emplois. D’où le caractère permanent du chômage. Ainsi, en l’absence de réduction des couts du travail ( réduction des charges sociales), les entreprises se trouvent dans l’impossibilité d’améliorer leur compétitivité et de créer donc des emplois marchands, ce qui atténue la popularité de la majorité et paralyse l’action du gouvernement qui ne peut assigner à l’Etat un rôle exclusif de remédier au problème du chômage .
Vue la situation de clivage politique dont souffre le pays, l’opposition gère paradoxalement la confusion politique qui frappe l’imaginaire des Français (généralement inconscients, fourmiliers et assistés) à savoir : la création d’emplois est une affaire qui concerne essentiellement les entreprises, alors que c’est la majorité politique qui encaisse les coups de l’impopularité ;
*Les ménages : les études fiables sur la consommation font ressortir que les Français maintiennent en permanence un reflexe d’épargnants, puisque environ 16 millions de familles ont un livret d’épargne. D’autant plus que le sentiment d’insécurité et la vision pessimiste des Français conduisent à relever un pourcentage élevé de l’assurance-vie dans le revenu global des ménages. Un tel reflexe spécifiquement français ne contribue en rien à la reprise économique ( possible relance de la consommation intérieure) et constitue un « casse-tête » pour toute majorité politique qui a l’obligation de relancer la croissance, de développer les investissements de renforcer la compétitivité et d’inverser la courbe du chômage .
La question qui s’impose à tout gouvernement est comment orienter cette épargne vers les entreprises et les activités plus productives et créatrices de richesse et d’emplois ?
C’est pourquoi les plus éminents économistes recommandent aux gouvernants d’élaborer des réformes structurelles qui doivent viser essentiellement cinq domaines de la société française :
1- La réforme de l’Etat providence, même s’il joue un rôle important dans le processus d’amortissement des secousses engendrées par les crises périodiques, mais sans avoir la capacité de mettre en œuvre une politique plus dynamique pour dépasser la crise et relancer la reprise économique ;
2- La réforme de la politique étatique vis-à-vis de l’entreprise, handicapée par le cout élevé du travail, le clivage syndicat-patronat (absence de flexibilité du marché du travail qui se combine à un code de travail compliqué et complexe), la faiblesse de l’esprit de la libre entreprise ;

3- La réforme de la politique étatique vis-à-vis des ménages : élaboration des politiques économiques qui favoriserait l’orientation de l’épargne des ménages vers des activités marchandes et productives ( l’essentiel de l’épargne des ménages français, soit environ 60%, n’est pas injectée dans l’économie : activités d’investissement et de création de richesses et d’emplois) : Face à une telle situation de chantage d’un peuple hautement assisté, c’est l’Etat qui paie aux ménages les intérêts de la dette.
4- Réforme du régime politique et des partis politiques, pour mettre fin à la polarisation et aux clivages politiques entre gauche et droite (entre majorité et opposition), entre syndicats et patronat, qui empêchent tout compromis, y compris sur des mesures d’intérêt national. Il faut préciser que ce sont des réformes de structures ( réalisées dans un esprit de compromis entre patronat et syndicats et entre les forces politiques diverses), combinées à la flexibilité du marché du travail et à l’investissement axé sur la recherche et le développement durable, qui ont permis à l’Allemagne de s’ériger en première puissance financière et économique de l’Europe.
5- Réforme des régions : Pour tirer des enseignements significatifs en matière de développement durable, il faut rappeler qu’au moins quatre concepts opératoires doivent être pris en compte pour servir de grilles d’appréciation de toute réforme structurelle liée à la décentralisation et à l’aménagement du territoire :

1* La proximité ( gestion de bonne gouvernance et proximité);
2* La simplification ( gestion administrative et procédures liées à la vie quotidienne des citoyens et des investisseurs) ;
3* La compétence ( des nouvelles structures en matière de développement d’infrastructures liées aux équipements sociaux, à la recherche et à la maitrise des contraintes écologiques et énergétiques);
4* L’économie ( ou maitrise des dépenses et perfectionnement de la fiscalité locale ) : L’Etat français compte réaliser une économie globale d’au moins 15 milliards d’euros et de 8 milliards par la seule réduction du nombre des communes ( de 36000 à 5000) qui se conjugue avec la réduction du nombre de régions (de 22 à 13);
5- Le renforcement de la position de la France au sein de l’Europe ;

Le Grand problème structurel dont souffre la France depuis des décennies, c’est que l’ensemble des forces politiques eurent (dramatiquement et durablement) du mal à créer une unité nationale ( ne serait ce qu’au niveau de leurs prises de positions sur des mesures non politiciennes communes), pour faire face aux marchés, au monde de la finance et aux exigences de l’Europe, ou plus particulièrement pour affronter les anciens et les nouveaux puissants de la mondialisation économique et du capitalisme financier !
Les clivages politiques, l’esprit d’assistanat et le pessimisme des français viscéralement épargnant dont souffre la France, fonctionnent inéluctablement à l’encontre des intérêts supérieurs de la Nation face au pragmatisme des nouveaux dirigeants du monde !

TITRE III : Election d’Emmanuel MACRON et ses implications politiques:


Emanuel Macron est jugé par les observateurs avertis d’être le candidat de la finance, et allié de la franc-maçonnerie et du lobby sioniste international ; comme il se présente comme le candidat qui défendra une vision nouvelle de la laïcité non xénophobe et non islamophobe.
Les implications politiques de ces élections présidentielles
- Le nouveau président s’affrontera aux difficultés majeures de créer une majorité politique aux élections législatives pour achever son programme de refondation de la vie politique de la France.
- Après la mise à l’écart des partis traditionnels, voire des deux pôles qui avaient dominé la vie politique française tout au long de la cinquième république ( pôle de gauche et pôle de droite), Emanuel Macron doit faire preuve de souplesse et d’imagination pour créer de nouvelles conditions politiques de «rassembler» et de «gouverner ensemble», c'est-à-dire en dehors des clivages politiques à l’origine du blocage des réformes profondes de la société française ;
- La refondation de la vie politique française est tributaire donc des résultats des élections législatives qui auront lieu quatre semaines après les élections présidentielles et qui vont permettre de dessiner et de définir les nouveaux rapports de force autour de la nouvelle fonction présidentielle ;
- Macron n’avait dans ces conditions historiques exceptionnelles que deux grandes décisions à prendre avant les élections législatives du 11 et 18 juin :
* la nomination du premier ministre ;
* la dissolution de l’Assemblée Nationale.
- Suite à ces élections, il y’aura aussi une refondation de la fonction présidentielle dans de nouvelles conditions anti-clivages et anti-bipolarisation de la vie politique française ;
- Nous croyons que Macron ne peut laisser la France se couper en quatre (front Macron dit «République en marche», front de gauche, front de droite et front nationaliste de M. Lepen), il doit s’ouvrir aux différentes compétences (abstraction faite de leurs idéologies) susceptibles d’émaner de la gauche, de la droite et du centre.
- Emanuel Macron a donc une tâche historique considérable, celle de convaincre les différents pôles politiques de gouverner ensemble et de définir en commun accord une politique de réformes à caractère national, en créant et en gérant dans la durée un nouveau FRONT REPUBLICAIN profondément attaché à l’Europe face à la montée du FRONT NATIONALISTE antimondialiste et anti-européen incarné par M. Lepen et son allié (théoriquement gaulliste) Nicolas Dupont Aignon.
- En s’ouvrant sur les différentes compétences susceptibles d’émaner des différents pôles politiques (de gauche et de droite), ne risque-t-il pas de casser les deux grands partis dominants en présence à savoir, le parti des Républicains et le parti socialiste à l’occasion de la défection de leurs cadres en faveur de sa nouvelle formation politique de «République en marche» ?
- Ou à contrario, ne prend-il pas le risque pour sa nouvelle formation politique («République en marche») de ne pas réaliser une majorité au parlement qui le conduira nécessairement à un gouvernement de cohabitation ?
4°)*- La formation du gouvernement en France (mai 2017) : les enseignements en matière de fonctionnement de la démocratie qui doivent engendrer des sentiments de honte aux élites politiques du monde arabe et de notre pays
Ceci n’est pas un rapprochement (puisque on ne peut rapprocher un laboratoire de recherche pour la survie humaine et la jungle où règne la loi du plus fort), il s’agit plutôt d’une simple simulation possible entre les règles de l’art conçues par E. Macron pour former son gouvernement et l’image ridicule et rétrograde que nous livra la formation du gouvernement au Maroc.( nous renvoyons le lecteur à
- Toutes les actions politiques menées par le nouveau président (campagne transparente sans aucune alliance ambigüe, choix rationnel et désintéressé des candidats fondé exclusivement sur la Compétence et les convictions de renouvellement de la classe politique aux affaires etc.) ;
- Appel ensuite aux élites irréprochables d’expérience et de compétence pour participer à la refondation de la vie politique prônant en priorité l’intérêt général du pays et non des intérêts particuliers ;
- Le premier ministre est choisi dans les rangs de l’opposition de droite pour enrichir l’esprit démocratique de pluralité et élargir la majorité politique susceptible de siéger au parlement ;
- Après une première proposition des membres du gouvernement établie par le premier ministre désigné, le président reporte la proclamation de la liste des ministres pour 48 heures ! Pour une simple raison : mener une enquête approfondie et systématique sur chacun des membres de gouvernement choisis. Ils doivent être intègres, irréprochables, sans antécédents fiscal ou judiciaire, répondant donc aux règles de la « moralisation de la vie publique » telle qu’elle est définie par le nouveau président.
- Chaque membre du gouvernement est affecté au poste qui lui est confié, non pas en fonction des alliances politiques avec les partis ou d’éventuelle lien de famille, mais plutôt suivant leur expérience et leur compétence dans le domaine dont dépend chaque ministère.(sans commentaires)
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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE sur la crise :












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