samedi 5 janvier 2019



Analyse méthodologique et comparative : fondements du pouvoir en Islam et principes généraux de la démocratie moderne :

La possibilité de définir les principes généraux du pouvoir politique en islam (ou des principes politiques permis et admis par l’islam, telle qu’elle est débattue dans le cadre de la problématique posée autour des concepts de «Islam – laïcité - Modernité»), peut être conçue sur la base des vingt règles méthodologiques suivantes :
1°- La légitimité politique émanent nécessairement et exclusivement de la volonté populaire :
La Nation choisit ses gouvernants ( الامة تختار الحاكم ), conformément au principe coranique posant la nécessité de légitimation au moyen d’une large consultation (وامركم شورى بينكم) et de l’approbation (la bay’â البيعة) populaires , et ce, préalablement à l’obligation d’«obéissance à ceux qui détiennent le commandement»( واطيعوا اولي الامرمنكم) ;
L’Achoura ou large concertation ( comme l’un des volets et non exclusif de la Démocratie islamique exprimant la volonté du peuple), suppose :
*La participation aux élections de tous ( des musulmans et des non musulmans), d’où la nécessité d’extension de l’Achoura (dans sa forme classique) en tant que large consultation à toutes les couches de la société ;
*La limitation dans le temps de la durée du pouvoir ( mandat) des gouvernants élus par le peuple, au lieu de l’élection à vie du Khalife (qui fut attribuée dans le cadre du système classique de la khilafa qui posait la nécessité de stabiliser la communauté au cours de la première phase du développement et de la consolidation de l’Etat islamique) ;
*Le contrôle continu de la gestion des gouvernants par les représentants de la nation;
*La participation de toutes les forces vives de la nation à l’organisation et à la rationalisation de la gestion du patrimoine commun ;
* La neutralité absolue et totale des gouvernants vis-à-vis des intérêts des groupes socioéconomiques dominants à l’instar du mode de gestion innové par les premiers Khalifes « bien guidés » ;
2°-Nul ne peut «gouverner au nom de Dieu»( الحكم باسم الاله),
Ce qui engendre les principes politiques à caractère universel suivants :
- Quiconque s’identifie à Dieu pour une éventuelle légitimité en dehors de la volonté de la communauté, développe nécessairement un despotisme religieux qui se métamorphose inéluctablement en despotisme économique et politique ;
- Nul ne peut jouer le rôle l’intermédiaire entre Dieu et ses sujets( وساطة ) ;
- ou avoir une quelconque tutelle( وصاية ) sur la liberté de pensée (حرية الفكر) et de culte ( حرية الاعتقاد) ;
Conséquence significative en termes de Sciences Politiques modernes : le pouvoir islamique ne peut avoir un caractère théologique (dans le sens occidental du terme ) : la légitimité politique prend exclusivement sa source dans la large concertation ( الشورى) ou la volonté de la communauté- ( ارادة الامة ) conformément aux recommandations coraniques;
Mais la nature politique de société civile combinée à la négation d’une légitimité du pouvoir politique fondée sur la Divinité en islam, ne peuvent avoir de sens, sans prendre en considération les rapports spécifiques et complexes de la religion islamique avec l’Etat , à savoir :
* Si la religion ne s’impose pas comme source exclusive du Droit et des décisions émises par l’Etat (dans divers domaines politique et économique en l’occurrence ), sans qu’elle s’érige en un dogme arrêté «valable en tout lieu et en tout temps», elle doit demeurer néanmoins supérieure à l’Etat, car elle constitue un système de valeurs immuables, alors que l’Etat fonctionne comme une entité changeante et évolutive ;
* En présence de l’islam comme système de croyance imposant dans la vie des citoyens et comme source de valeurs universellement humaines et morales, la religion demeure supérieure au régime politique évolutif, sans qu’elle lui impose des règles politiques supérieures à celles issues de la volonté du peuple.
Il faut rappeler que la pensée politique occidentale met ( dogmatiquement) la laïcité ( système de pensée inviolable) au dessus des lois et des régimes politiques ( cas extrêmes des Constitutions française et américaine en l’occurrence ) . Ce qui est inquiétant, c’est que les régimes politiques occidentaux ont purement et simplement abandonné (au stade de la consommation des masses), les principes fondamentaux de la laïcité (en tant que philosophie politique égalitariste de tolérance issue de l’esprit de la Déclaration des Droits de l’Homme garantissant en premier lieu la liberté de pensée et de culte ), pour accoucher d’un intégrisme laïciste islamophobe et xénophobe !
3°- La négation de tout monopole et de toute tutelle de l’Etat ou d’une institution religieuse (à l’image de l’Eglise) en matière d’«interprétation religieuse » ( التفسير الديني ) ou d’appréciation officielle des résultats de Recherches à caractère scientifique ;
4°- Négation de toute tutelle des représentants de l’Etat ( autorité temporelle - السلطة الزمنية-) ou de l’autorité spirituelle (السلطة الروحية) sur la Conscience ( الضمير) et la liberté de culte ( حرية الاعتقا د ).
Il s’agit de principes islamiques qui doivent être adoptés à l’encontre des larges attributions dont bénéficiait l’Eglise au moyen âge avant l’avènement de la renaissance de l’Europe ( emprise et tutelle quasi-totales sur les deux champs temporel et spirituel ).
(Il faut rendre hommage à l’innovation des Tunisiens qui ont introduit dans la nouvelle Constitution (post-Intifada) du début de 2014, ces deux derniers principes liés à l’absence de la tutelle de l’Etat ( en tant qu’autorité temporelle - السلطة الزمنية ) sur la liberté de Conscience ( حرية الضمير) et sur la liberté de culte ( حرية الاعتقا د ) !
5° -Le système politique (ou la forme et la nature de l’Etat ) islamique est fondamentalement civil (avec la maintien des références et des sources morales islamiques : - دولة مدنية ذات مرجعية اسلامية):
en raison de la négation de l’autorité religieuse faisant ainsi de la société civile le champ de la généralisation de la Raison (العقل) en tant qu’outil d’unification et d’instauration de l’égalité entre les musulmans et les non musulmans ;
Quant au mode d’application de la Chariâ ( en tant que système complexe de recommandations divines immuables ) qui est à l’origine des graves divisions et à des tragiques confrontations politiques tout au long de l’histoire islamique, il doit être traitée à notre avis (suivant les situations), conformément aux principes suivants :
* Le mode d’application de la Chariâ ( éventuellement comme l’une des sources complémentaire du Droit et des dispositions de la Constitution ), doit être légitimement l’œuvre exclusive d’instances obligatoirement constituées d’éléments élus ( issues de la volonté du peuple, exprimant ainsi l’ijmâ –ou consensus- de la communauté). Il ne doit, en aucun cas, émaner d’autorités (temporelle ou spirituelle), dont la légitimité du pouvoir de décision est fondée sur des critères obscures et irrationnels (liée à une éventuelle hérédité de type familiale, tribale, ethnique ou confessionnelle ).
* Elle peut fonctionner en complément du droit positif dans une société civile où la Raison ( العقل ) et l’Ijtihad (investigation intellectuelle) constituent des outils d’unification des opinions à caractère juridique ou politique .
* Elle ne peut se confondre avec les règles rationnelles du fik’hisme islamique (jurisprudence) qui est un espace évolutif et non immuable de la pensée islamique .
Toutefois, elle peut constituer l’une des sources complémentaire du Droit ( au Fik’h et au Droit positif ) et de la Science politique ( situations historiques nécessitant l’Elaboration d’une Constitution instaurant et codifiant l’égalité devant la Loi, la sauvegarde des droits de l’Homme et de la liberté de pensée etc.);
* Elle ne peut être imposée de force à l’ensemble de la communauté ( constituée généralement de musulmans et de non musulmans), conformément aux principes coraniques :
قُلْ يَا أَهْلَ الْكِتَابِ تَعَالَوْا إِلَى كَلِمَةٍ سَوَاءٍ بَيْنَنَا وَبَيْنَكُمْ أَلا نَعْبُدَ إِلا اللَّهَ وَلا نُشْرِكَ بِهِ شَيْئًا وَلا يَتَّخِذَ بَعْضُنَا بَعْضًا أَرْبَابًا مِنْ دُونِ اللَّهِ فَإِنْ تَوَلَّوْا فَقُولُوا اشْهَدُوا بِأَنَّا مُسْلِمُونَ
( 64 ال عمران- )
« Dis : ô gens du Livre, venez à une parole (entente) commune entre nous et vous : que nous n’adorions que Dieu sans Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors de Dieu.. » - Al’Imran (3)- 64.
وَقُلِ الْحَقُّ مِن رَّبِّكُمْ ۖ فَمَن شَاءَ فَلْيُؤْمِن وَمَن شَاءَ فَلْيَكْفُرْ
- (29 - الكهف )
« Et dis : « la vérité émane de votre Seigneur ». Quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le veut qu’il mécroie »
-Alkahf (18)- 29.
لَا إِكْرَاهَ فِي الدِّينِ ۖ قَد تَّبَيَّنَ الرُّشْدُ مِنَ الْغَيِّ
- (256 - البقرة ) »
« Nulle contrainte en religion ! car le bon chemin s’est distingué de l’égarement »- Albakara(2)-256.
*Le Prophète (صلعم ) :( رواه احمد « لا فضل لعر بي على عجمي الا بالتقو ى »
« Il n’y a pas de préférence entre un persan (non arabe) et un arabe qu’en rapport au degré de la piété et du dévouement »
En même temps, nul ne peut avoir la légitimité de pouvoir empêcher ou interdire l’application de la Chariâ ( en tant que source complémentaire du droit ), si des instances élues démocratiquement décideraient de la retenir pour codifier des dispositions d’une ancienne ou d’une nouvelle Constitution ou pour définir la nature du régime politique choisi par la majorité du peuple ( à condition que les principes et les fondements universels des droits de l’Homme, de l’égalité devant la Loi, de la souveraineté populaire, du fonctionnement de l’Etat de droit soient préservés et respectés).
* Elle ne doit pas fonctionner comme entrave aux décisions émanant des instances élues ( en matière juridique, économique ou financière), compte tenu des besoins, des contraintes et de l’évolution de la société concernée. En ce sens que la légitimité de ces instances se fonde sur la volonté générale ou le consensus( l’ijmâ de la communauté- - اجماع الامة ) qui doit demeurer au dessus de toute autre considération ( de nature politique ou confessionnelle) ;
Seules les instances démocratiquement élues sont en mesure de décider et de défendre les intérêts supérieurs de la Nation ou de la Communauté ;
6°- Nul ne peut tirer un privilège de la Prophétie :
Si nous combinons les recommandations coraniques et les règles de gestion de la Khilafa islamique orthodoxe en matière de formation de la démocratie, nul ne peut tirer un privilège de la Prophétie, sous forme de sainteté pour légitimer éventuellement l’accès au pouvoir, la succession et la permanence politiques;
Le processus de formation du pouvoir est tributaire du respect de deux critères ( correspondant à deux étapes de construction de la démocratie islamique) qui furent explicitement recommandés par le Coran et repris ensuite après la mort du Prophète par les premiers Khalifes « bien guidés » :
- La concertation (Achoura- الشورى) comme processus de légitimation nécessaire et préalable à l’obéissance à « ceux qui détiennent le commandement » ا الطاعة لاولياء الامر) ( et Le large consensus ou Ijmâ (الاجماع), suivie de l’approbation populaire.
Le Coran annonce un concept central fondé sur le degré de fidélité et de foi ( la piété) de la «Takwa» ( التقو ى), comme seul critère d’appréciation et de valorisation du statut de l’homme en société qui doit se substituer à l’ensemble des rapports hérités essentiellement de la société traditionnelle et aristocratique arabe préislamique ) ;
Le Coran ) « إِنَّ أَكْرَمَكُمْ عِندَ اللَّهِ أَتْقَاكُمْ ۚ » ..Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu est le plus pieux.. » - Alhujarat (49) – 13.
Ce critère central, a pour conséquence logique: l’exclusion de toute possibilité de tirer des privilèges ( d’ordre matériel, spirituel ou moral ) de la prophétie (du statut du Dernier des Prophètes ), conformément au Coran :
« مَّا كَانَ مُحَمَّدٌ أَبَا أَحَدٍ مِّن رِّجَالِكُمْ وَلَٰكِن رَّسُولَ اللَّهِ وَخَاتَمَ النَّبِيِّينَ ( 40 - الاحزاب ) « Muhammad n’a jamais été le père (sans héritage quelconque à transmettre à personne ) de l’un de vos hommes, mais le Messager de Dieu et le dernier des prophètes. Dieu est Omniscient »- Al’ahzab (33)- 40.
Le concept de la «Takwa » marque la rupture épistémologique de la Révolution coranique, par rapport à la culture politique et sociologique aristocratique arabe préislamique. Ainsi tout le vocabulaire qui légitimait le pouvoir personnel ( tels que : aristocratie, sainteté, idolâtrie, culte de la personnalité etc.), se trouve balayé de la valorisation des hommes et des femmes en société.
7°- L’élaboration d’une NOUVELLE CONSTITUTION, suite à un changement de régime politique en place, doit être l’œuvre des forces représentatives élues de l’ensemble de la Communauté, sur la base du CONSENSUS UNANIME (الاجماع و التوافق )
et non sur la base de décision émanant d’entités institutionnelle, confessionnelle ou familiale historiquement constituées.
8°- La séparation des pouvoirs ( فصل السلطا ت );
9°- Le multipartisme (التعد د ية الحزبية ) ;
10°-La vie parlementaire ( الحيا ة البرلمانية )
11°- La liberté de pensée et la liberté politique ( الحرية الفكرية والحرية السياسية ) garanties aux musulmans et aux non musulmans dans le cadre du dialogue constructif ( الحوار البناء ), de bonnes conduites-( المجا دلة بالتي هي أ حسن) et de tolérance ( التسا مح والتعا يش) ;
12°- Les élections libres, contrôlées et supervisées par des organismes indépendants ( الانتخابا ت الحرة);
13°- L’alternance du pouvoir ( تداول السلطة )
( y compris, au profit des islamistes ou des non islamistes, si la volonté populaire le déciderait), conduisant nécessairement à l’autocritique du perdant et au perfectionnement des programmes proposés par les gagnants élus ;
14°- L’instauration de la Justice définie par la Loi
( ضمان العدل الصادر عن القانون ) ;
15° - La nécessité de combattre l’injustice et de se solidariser avec la communauté - الامر بالمعروف والنهي عن المنكر
16° - L’égalité devant la Loi ;
17°- La protection et la sauvegarde des droits des non musulmans et des minorités.( حقوق الا قليا ت و غير المسلمين ) :
A ce propos, il faut formuler des précisions de très haute importance : les Chrétiens du Moyen Orient ( Palestine, Egypte, Syrie, Irak), doivent être traités comme des citoyens à part entière et non comme des minorités. De même qu’il faut souder l’unité des Musulmans, des Juifs et des Chrétiens autour de leur capitale spirituelle mondiale (Jérusalem) contre l’idéologie xénophobe et raciste du Sionisme mondial représenté par l’entité expansionniste d’Israël , en dehors de l’islamophobie et de l’antisémitisme !
18°- La pensée politique islamique n’impose aucun interdit aux nations du monde.
Le rapprochement entre les peuples dans le respect de leur diversité culturelle, sociologique et économique, est l’un des principes fondamentaux (et même une recommandation) de la méthodologie coranique . Il est à rappeler que le Coran ne recommande aucune forme de combat ou d’entrée en guerre ( sous forme de « Jihad »- -اللجها د - tel qu’il est prôné par les intégristes extrémistes ) contre les non-musulmans. Le Coran déconseille uniquement aux musulmans de se rallier à ceux qui les combattent «pour la religion » et les «chassent de leurs demeures».
Le Coran:
لَّا يَنْهَاكُمُ اللَّهُ عَنِ الَّذِينَ لَمْ يُقَاتِلُوكُمْ فِي الدِّينِ وَلَمْ يُخْرِجُوكُم مِّن دِيَارِكُمْ أَن تَبَرُّوهُمْ وَتُقْسِطُوا إِلَيْهِمْ ۚ ...(8) إِنَّمَا يَنْهَاكُمُ اللَّهُ عَنِ الَّذِينَ قَاتَلُوكُمْ فِي الدِّينِ وَأَخْرَجُوكُم مِّن دِيَارِكُمْ
( 9-8 (الممتحنة – « Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne nous ont pas chassés de vos demeures (..) Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures(..)» ( Le Coran almoumtahana 60- 8 et 9)
Comme il bannit tout forme de «dévalorisation effective» (الموقف التكفيري ) vis-à-vis des musulmans et des non musulmans.
19 - Dans le cadre de ce rapprochement entre les peuples, le pouvoir et la nation islamiques, sont attachés au principe et au devoir de transmettre les valeurs morales à caractère humain et universel,
sans violence et dans le respect de la liberté de pensée et de culte; ils ne doivent produire aucune entrave au progrès des Sciences et techniques, susceptibles d’assurer et de réaliser le bien être des peuples ;
20- La négation de tout système politique intégriste d’exclusion :
Cette négation est consolidée par une volonté politique commune (règle déontologique) qui éviterait durablement les deux formes de déviation éventuelles : Déviation politique d’abord, qui conduirait à la tyrannie et au despotisme (استبداد وبطش الحكام ) et Déviation sociale ensuite, qui engendrerait un pourrissement (المفا سد ) de la société en violation des bases juridiques minimales- (الحد الادنى للاحكام الشرعية) et des idéaux moraux de l’islam ( القيم الا خلا قية الا سلا مية ), dans le respect du principe de la liberté de pensée et de culte et des droits civiques des minorités et des non musulmans, qui préserverait le droit à la différence( حق الا ختلا ف ) entre les hommes et les peuples :
لِكُلٍّ جَعَلْنَا مِنكُمْ شِرْعَةً وَمِنْهَاجًا ۚ وَلَوْ شَاءَ اللَّهُ لَجَعَلَكُمْ أُمَّةً وَاحِدَةً وَلَٰكِن لِّيَبْلُوَكُمْ فِي مَا آتَاكُمْ ۖ فَاسْتَبِقُوا الْخَيْرَاتِ ۚ إِلَى اللَّهِ مَرْجِعُكُمْ جَمِيعًا فَيُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمْ فِيهِ تَخْتَلِفُونَ (48
( 48 - المائدة )
« A chacun de vous, Nous avons assigné une législation et une méthode (plan) à suivre. Si Dieu aurait voulu, certes Il aurait fait de vous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C’est vers Dieu qu’est votre retour à tous. Alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez » Alma’ida(5)-48.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------















































Quintessence Connaissance Tolérance 2018 Copyright. All rights reserved. Designed by رواد المعلوميات