Philosophie occidentale (TITRE I) : terminologie, doctrines et Ecoles philosophiques
I- Terminologie,
doctrines et écoles philosophiques
occidentales
(VOCABULAIRE et auteurs correspondants)
occidentales
(VOCABULAIRE et auteurs correspondants)
VOCABULAIRE
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EXPLICATIONS
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auteurs
penseurs |
| Épistémologie
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*Épistémologie : Du grec ancien epistêmê (savoir/science..) ET du logos (science /étude) *L’épistémologie cherche à répondre aux questions suivantes : qu’est-ce savoir ? D’où proviennent les connaissances ? * L’épistémologie cherche à déterminer l’origine, la logique, la valeur, les portées scientifiques et philosophiques : des principes, des concepts fondamentaux, des méthodes, des pratiques, des théories et des résultats des différentes sciences (définition : la TAUPE) *Domaine philosophique qui analyse, étudie et critique toutes les disciplines de la science, ainsi que leur méthode et leurs découvertes (définition du Dictionnaire) ; *Définition WikipédiA : l'épistémologie cherche à répondre à des questions telles que: · Quels sont les objectifs de la science en général, ou de telle science en particulier ? · Par qui, par quelles organisations et par quelles méthodes ces objectifs sont-ils poursuivis et tenus ? · Quels principes fondamentaux sont à l’œuvre ? · Quels sont les rapports internes entre les sciences ? · Par qui et par quelles méthodes sont enseignées les sciences ? · Quelles sont les interrelations entre les théories des différentes sciences ? |
Voir : Introduction à la philosophie des sciences de Hans-Jörg Rheinberger – Editions, La Découverte –Paris -2014 |
Théorie (ou doctrine qui se base sur l’expérience, ou qui accorde un rôle fondamental à l’expérience sensible dans la justification de la connaissance |
-Locke -Hume |
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Rationalisme |
*Par opposition à l’empirisme, doctrine qui suppose que toute connaissance exige des principes universels non tirés de l'expérience. *En règle générale, le rationalisme pose l’hypothèse que les actions humaines sont évaluées ou gouvernées par l'usage de la raison. *La raison étant considérée comme indépendante de l’expérience sensible, est la seule dimension capable d’accéder à la connaissance et à la vérité et de comprendre la réalité. *Le rationalisme s’oppose à la Métaphysique, rejette la mysticisme et le spiritualisme |
- Platon - Leibniz -Descartes, en ce qui concerne le rationalisme méthodologique (son ouvrage «Discours de la méthode» -1637) - Kant, en ce qui concerne le rationalisme critique (son ouvrage «critique de la raison pure» - 1781 - Hegel, en ce qui concerne le rationalisme absolu |
| Idéalisme | Courant de pensée qui part des représentations de la subjectivité pour définir l’existence du monde. Les idéalistes croient que sans le Sujet pour le penser, le monde ne peut exister |
- Platon - Hegel - Kant |
| Matérialisme | Doctrine ontologique qui retient la matière comme base de l’existence, s’oppose au spiritualisme qui suppose que l’esprit domine la matière. La conscience rattachée à la matière n’acquière qu’un rôle second. D’où la négation des problématiques de Dieu, de l’au-delà et de l’âme éternelle . Deux principes sont retenus en matière d’explication des phénomènes : Un minimum d’hypothèses extérieures ET la confrontation avec l’observation ou l’expérience |
- Epicure - Marx et Engels : matérialisme historique et matérialisme dialectique |
| Positivisme | Lié aux sciences objectives et à la recherche des lois, le positivisme est une réfutation à l’homme de tout sens métaphysique. Son fondateur Auguste Compte considère que l’esprit humain qui ne peut atteindre l’essence des choses, doit renoncer à l’absolu, c'est-à-dire ne peut aller au-delà des acquisitions de la science expérimentale et des lois de la nature. L’essentiel de son la définition des «trois états» de l’esprit humain : l’esprit humain passe par deux états («état «théologique» et «état métaphysique») avant d’atteindre le troisième «état positif». Celui-ci suppose l’abandon de l’interrogation axée sur le «pourquoi» et doit s’attacher à l’interrogation centrée sur le «comment» en matière de recherche d’explication des lois effectives qui gouvernent les phénomènes. En plus des lois de la nature, Auguste Compte met l’accent sur les phénomènes du rapport social, d’où le terme de la «sociologie» à la base de l’étude des liens et de l’édifice social. le « positivisme logique» concevait les théories scientifiques (particulièrement de la physique) comme des constructions logico-mathématiques, dénuées de signification cognitive, postulant l’existence d’entités non observables dans l’unique but d’interpréter et de prédire les phénomènes observables. |
*- Auguste Compte (Fondateur) *- A propos Le réalisme et Pragmatisme Scientifique, voir : Hilary Putman (années 1960 - Zwirn (2000) -Chakravartty 2007 -Psillos -1999 |
| Existentialisme | Doctrine (courant de pensée) moderne (philosophique et littéraire) selon laquelle, L’homme a vocation d’être libre de décider de sa propre existence et de l’essence qu’il donne à sa vie indépendamment de toutes considérations d’ordre théologique ou moral. L’existentialisme est au cœur de l’athéisme qui prône la liberté absolue de l’homme et qui le rend (selon J. P. Sartre) totalement responsable de ses actes». L’homme se construit au fur et à mesure de ses actes, d’où le fameux argument des existentialistes : «l’existence précède l’essence ». |
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Søren Kierkegaard (considéré comme le père de l’existentialisme) - Blaise Pascal - Friedrich Nietzsche - Fedor Dostoïevski - Franz Kafka - Heidegger - Albert Camus - Jen Paul Sartre |
| Pragmatisme | Est un mode de pensée (essentiellement d’origine américaine) qui combine réalisme et empirisme consolidé par l’expérience et l’efficacité privilégiant donc ce qui fonctionne plutôt que ce qui est théorique. Les idées n’ont de sens que si elles débouchent sur des implications concrètes. Selon William James, «les idées ne sont pas vraies ou fausses. Elles sont ou non utiles». Les théoriciens du pragmatisme considèrent qu’il n’y a pas de modèle et de régime idéal en politique et il n’y pas de système préétabli en matière d’éducation. |
*Aux Etats Unis : - Charles Sanders Peirce - William James - John Dewey |
| Réalisme | La polémique entre les «réalistes» et les antiréalistes» renvoie au vieux débat philosophique relevant de l’épistémologie à savoir : la connaissance porte-elle sur une réalité qui existe en dehors d’elle, ou si elle ne reflète que des faits de conscience humaine? Très proche du pragmatisme et de l’empirisme, le réalisme suppose (contrairement à l’idéalisme) que le monde a son existence propre indépendamment de la perception établie par l’individu au moyen des idées (réalisme empirique), il implique ainsi une existence assurée du monde observé ailleurs que dans l’esprit. |
- En épistémologie, Thomas Kuhn -*- A propos du «réalisme Scientifique», voir : -Hilary Putman (années 1960 - Zwirn (2000) -Chakravartty 2007 -Psillos -1999 |
| Relativisme | Doctrine qui admet le relativisme (l’anti-absolu) de la connaissance humaine. Et croit au caractère variable (suivant les circonstances socio-historiques) des valeurs des mondes de la morale, de l’art, des cultures, des croyances, c’est ce ce qu’on appelle le «polythéisme des valeurs» |
- Max Weber - Friedrich Nietzsche - Paul Feyerabend (relativisme dans Le domaine de La démarche Scientifique) |
| Stoïcisme | *Issu de l’école de la Grèce antique avant de devenir un courant de pensée philosophique hellénistique relativement influent au cours des siècles. * Il exhorte l’exercice de méditation pour atteindre un état d’ataraxie, en accord avec la nature et la raison..un monde sans douleur. *L’homme doit faire bon usage des événements qui ne dépendent pas de lui. Epicure : «Ne cherche pas à faire que les événements arrivent comme tu veux, mais veuille les événements comme ils arrivent, et le cours de ta vie sera heureux». *Le stoïcisme prône la rationalité, l’unité et la bonté du monde |
- Fondateur : Zénon de Kition (344 – 262 avant JC -Epicure |
| Scepticisme | Un courant de pensée philosophique qui prône le doute, n’affirme rien au préalable, suspend le jugement puisqu’il ne croit pas qu’on peut atteindre la vérité et la connaissance absolues |
-Pyrrhon d'Elis
(360-270 avat JC) en tant que fondateur. - David Hume - Blaide Pascal |
Romantisme
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Mouvement de pensée qui exalte le sentiment de la nature (unité entre l’esprit de l’homme et la nature), donne libre cours à la sensibilité individuelle et à l’imagination, très fécond dans la littérature et l’art. |
Le romantisme s’est développé chez plusieurs penseurs, littéraires et artistes suite à la Renaissance italienne et allemande |
| Humanisme | *L’humanisme prône sur la base des qualités humaines universelles la défense et la valorisation des droits et de la dignité de l’ensemble des individus. *Confucius (dont la morale est dépourvue de toute finalité métaphysique), fut l'un des premiers philosophes à exclure formellement le divin dans sa recherche de l'harmonie sociale. |
-L’humanisme constitue la principale vertu de l’ensemble des philosophes, écrivains, théologiens - Confucius (dont L’humanisme et la morale furent dépourvue de toute finalité métaphysique) |
| Confucianisme | *Ecole philosophique, morale et politique de Chine attribuée au philosophe Kongfuzi, «Maître K'ong» (551-479 av. J.-C) ), définie et reprise en Occident sous le nom latinisé de Confucius. *Malgré l’absence d’écrits transmis par Confucius, l’influence est aussi importante sur la Chine et l’Asie de l’Est que Jésus Christ en occident. *Les vertus prônées par Confucius sont : respect, tolérance, pardon, fidélité, dévouement, confiance, contrôle de soi. Le respect des ancêtres, piété filiale, obéissance aux aînés, patriarcat sont autant de qualités morales qui ont influencé durablement le modèle social et familial de la Chine (jusqu’à la Révolution culturelle de Mao), du Japon et de l’Asie du Sud. |
Fondeur : Kongfuzi, «Maître K'ong» (551-479 av. J. -C. ), défini et repris en Occident sous le nom latinisé de Confucius. |
| Scolastique | Scolastique comporte le mot scola (école) par référence aux universités du Moyen Âge qui servaient à enseigner une philosophie (d’Aristote essentiellement) conciliable avec la théologie chrétienne. Plusieurs penseurs eurent reproché à partir du 16ème S. aux partisans (saint Thomas n d'Aquin en l’occurrence) de la scolastique d’avoir «héllénisé» la pensée chrétienne à l’instar des critiques qui avaient été formulées par Abou Hamid Alghazali à l’égard des premiers philosophes arabo-musulmans aristo-platoniciens (Avicenne, Alkindi, Alfarabi) au temps de la formation de la Scolastique islamique dite «Ilm Alkalam» ou le «Kalam» (voir nos textes de recherches sur la philosophie arabo-islamique publié sur le Site : Quintessence-Connaissance-Tolérance) |
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| Phénoménologie | *Doctrine qui consiste à «l’étude des phénomènes, de l'expérience vécue et des contenus de conscience». *Elle est considérée selon Hegel comme une approche de la philosophie qui débute par l’exploration des phénomènes qui se présente consciemment à l’individu, *ou selon Edmund Husserl comme science des vécus par opposition aux objets. *chez Heidegger, la science de ce qui n’apparaît justement pas à première vue, mais ambitionne d'aller «droit à la chosemême» |
Avant Husserl : -Kant, Hegel, Fishte * En Allemagne: - Edmund Husserl - Edith Stein - Roman Ingarden - Martin Heidegger, - Eugen Fink, - Max Scheler, - Nicolai Hartmann * En France : - Paul Ricœur, - Emmanuel Levinas, - Jean-Paul Sartre - Maurice Merleau- Ponty |
| Aristotélisme |
* L’aristotélisme correspond tout
d’abord à la pensée
et aux oeuvres
d’Aristote ou à ses commentateurs (aristotéliciens) ;
*L’œuvre d’Aristote (élève de Platon) et encyclopédique et considérable. WikipédiA présente un exposé sommaire de l’œuvre d’Aristote : « La science comprend pour lui trois grands domaines : la science théorique, la science pratique et la science productive ou poïétique (appliquée). La science théorique constitue la meilleure utilisation que l'homme puisse faire de son temps libre. Elle est composée de la « philosophie première » ou métaphysique, de la mathématique et de la physique, appelée aussi philosophie naturelle. La science pratique tournée vers l'action (praxis) est le domaine de la politique et de l'éthique. La science productive couvre le domaine de la technique et de la production de quelque chose d'extérieur à l'homme. Entrent dans son champ l'agriculture, mais aussi la poésie, la rhétorique et, de façon générale, tout ce qui est fait par l'homme. La logique, quant à elle, n'est pas considérée par Aristote comme une science, mais comme l'instrument qui permet de faire progresser les sciences. Exposée dans un ouvrage intitulé Organon, elle repose sur deux concepts centraux : le syllogisme, qui marquera fortement la scolastique, et les catégories (qu'est-ce ? où est-ce ? quand est-ce ? combien ? etc.). La nature (Physis) tient une place importante dans la philosophie d'Aristote.» *Les traités d’Aristote consacrés à la logique ont été rassemblés, au IIème siècle ap. J-C. sous le nom d’Organon consacré au syllogisme et à la démonstration. Un exemple du syllogisme : «Socrate est un homme : tous les hommes sont mortels ; donc Socrate est un mortel». *Le mot aristotélicien désigne tout commentateur des œuvres d’Aristote, et l’aristotélisme désigne toutes les doctrines dérivées de ses œuvres. |
*Dans le monde arabo- Islamique, les grands Commentateurs sont: - Averroès(1126-1198) - Avicenne(980-1037) - le commentateur juif Maïmonide (1135-1204) * les grands commentateurs du Moyen Âge chrétien sont : -Albert le Grand (1193-1280) - et son disciple Thomas d'Aquin (1225-1274). |
| Platonisme | *Selon les spécialistes de la pensée grecque, «Platon est le premier philosophe dont la quasi-totalité de l’œuvre nous est parvenue. *Il est aussi celui dont les écrits présentent une valeur esthétique indéniable. Poète et dramaturge, comédien et humoriste, conteur et rhéteur, il nous a légué un monument littéraire qui, indépendamment même de sa valeur philosophique». WikipédiA présente un résumé de la Méthodologie de Platon : Il s'est consacré à l’étude des phénomènes et il s'est attaché à la connaissance descriptive de la nature, dans laquelle il veut faire jouer deux principes : l'un qui est sujet et fait fonction de matière, auquel il donne le nom de «réceptacle universel », l'autre qui fait fonction de cause et de moteur et qu'il rattache à la puissance divine et du bien. La première forme de platonisme fut défendue par Platon dans le cadre de la théorie des idées, mais il faut bien voir que cette théorie ne fut jamais explicitement exposée par Platon mais qu’elle sous-tend une grande partie de la pensée platonicienne : les textes les plus importants pour connaître la théorie des idées sont La République, le Phédon, le Banquet et le Parménide, ainsi que dans une certaine mesure les dialogues socratiques. Le dernier Platon, de plus en plus influencé par la pensée pythagoricienne, tend à identifier les Idées et les Nombres, ce qui n'était pas le cas dans ses écrits plus anciens. Dans la République, l'Idée suprême était le Bien, au sens de convenance, non de bonté morale. Dans Le Banquet, l'Idée suprême était le Beau. Pour les néoplatoniciens, le domaine des Idées deviendra l'Intellect, et la Forme suprême deviendra l'Un» Son œuvre, composée presque exclusivement de dialogues, est d'une grande richesse de style et de contenu, et produit, sur de nombreux sujets, les premières formulations classiques des problèmes majeurs de l'histoire de la philosophie occidentale |
«Platon ( Elève de Socrate : né en 428 n av. J.-C. / 427 et mort en 348 av. J.-C. / 347 à Athènes) |
| Néo-platonisme | *Le néo-platonisme est une synthèse de courants de pensée (le platonisme et des courants de spiritualité orientale) qui a dominé la période historique allant du 3è au 6è siècle après JC, dont le représentant le plus important et le plus influent fut Plotin.(205-270 après JC) ; *Le platonisme avait été élaboré par Ammonios Saccas (maître de Plotin) à Alexandrie en 229 et à Rome partir de 232. *Les précurseurs du platonisme fut Philon d’Alexandrie (traducteur du judaïsme en termes d’éléments stociens) en 40 après JC . D’autres précurseurs du platonisme : Plutarque (vers 80) et les Néopythagoriciens, tel que Numénius d'Apamée (vers 150). *Les Ecoles du platonisme depuis Ammonios Saccas en 232 jusqu'au 7ème siècle sont : - l'école néoplatonicienne de Rome (Ammonios Saccas ; Plotin , maître de Porphyre, Amelius, Roghatianus, premier scolarque en 244) - l'école néoplatonicienne d'Apamée (en Syrie), Amelius (268, disciple de Plotin en 246, - l'école néoplatonicienne d'Athènes d’orientation mystique (Nestorios le Hiérophante ; Plutarque d'Athènes ; Syrianos ; Proclos ; Ammonios..) - l'école néoplatonicienne d'Alexandrie (Synésios de Cyrène , Hiéroclès d'Alexandrie, Hermias, Ammonios..) *Le néo-platonisme dans le monde arabo-islamique : · 1-le néoplatonisme islamique ésotérisant : Avicenne (1020), Sohrawardî d'Alep (1155-1191), Ibn Arabî (1220), les néoplatoniciens musulmans d'Espagne ; · 2-le néoplatonisme juif ésotérisant : Bahya ibn Paquda (1040), Avicebron (Ibn Gabirol, mort en 1058), Abraham bar Hiyya (1100), Abraham Ibn Ezra, le cercle des rabbins de Provence (Abraham ben Isaac de Narbonne, Jacob Nazir de Lunel), les kabbalistes néoplatoniciens (Isaac l'Aveugle en 1180, Ibn Latif en 1300, David ben Abraham ha-Lavan), Moïse de León (auteur du Zohar en 1280); Léon l'Hébreu, avec ses Dialogues d'amour (1503) accomplit la "synthèse du néoplatonisme et de la Cabale" (P. Béhar) |
Christian Godin - Dictionnaire de philosophie - Éditions fayard - 2004 |
| Panthéisme | WikipédiA : «Doctrine philosophique selon laquelle tout ce qui existe est en Dieu ou Dieu est le tout, la divinité et la nature étant confondue. Contre le monothéisme, le panthéisme pense un dieu immanent, ni extérieur ni supérieur au monde. Ni créateur, ni personnel, le dieu panthéique tend à s'identifier avec la nature (Spinoza, Éthique, IV, Préface). Si on peut reconnaître des formes ou des tendances panthéistes dans le stoïcisme, le néo-platonisme et dans certaines religions (hindouisme, mais aussi chrétienté), la théorie de Spinoza s'est imposée comme archétype pour penser le panthéisme. Faire de celui-ci un athéisme ou un matérialisme caché est un contre-sens polémique sur la pensée de Spinoza ; contre-sens plus ou moins volontairement commis au XVIIIe par les adversaires et les défenseurs du monothéisme traditionnel. Plus une philosophie qu'une religion, le panthéisme pointe une difficulté du monothéisme : individuer Dieu est le limiter (fût-ce pour lui donner une infinité d'attributs), et le séparer du monde supprime son infinité. On distingue un panthéisme naturaliste (ou matérialiste), qui identifie Dieu au monde (Diderot, d'Holbach) et un panthéisme qui identifie le monde à Dieu (lecture classique mais contestable de Spinoza). La première version étant accusée à juste titre de n'être qu'un athéisme déguisée». (voir : Christian Godin - Dictionnaire de philosophie - Éditions fayard - 2004 |
Christian Godin - Dictionnaire de philosophie - Éditions fayard - 2004 |
| Thomisme | Un réalisme philosophique et théologique, voire métaphysique en référence à Thomas d’Aquin (1225-1274). Une combinaison de l’aristotélisme et de la foi chrétienne à coloration scolastique. En ce sens, il s’oppose au positivisme et au matérialisme. Le thomisme prend plusieurs formes selon les périodes. Nous assistons au cours du 20ème siècle à une montée d’un néothomisme instrumentalisé contre la philosophie moderne (positivisme et matérialisme) représentée plus particulièrement par Kant et Descartes |
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| athéisme | *L’athéisme est un courant de pensée qui prône le rejet de l’existence d’un dieu : unique, transcendant, créateur du monde. *Il vise essentiellement le dieu pensé par les religions monothéistes. *Comme il exhorte la négation de l’existence des dieux polythéistes. * Les athées croient qu’il est possible de vivre sans dieu, sans croyance, sans religion ; *L’athéisme suppose aussi la nécessité de réveiller l’esprit critique, de dénoncer les abus des religions ou de l’utilisation de la religion à des fins politiques, défendre la laïcité (séparer la religion de la vie politique et scientifique des citoyens).- |
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Les plus célèbres - Friedrich -Nietzsche ; -Socrate ; -Darwin ; -Karl Marx ; -Heidegger; -J. P. Sartre; - Jürgen Habermas ; - Arthur Schopenhauer |
